Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Olivia Grégoire
Photo de monsieur le député Éric Bothorel
Photo de madame la députée Marie Lebec
Photo de monsieur le député Stéphane Travert
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Moerani Frébault
Photo de madame la députée Prisca Thevenot
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III (nouveau). – Au premier alinéa de l’article L. 4742‑1 du code du travail, les mots : « d’un emprisonnement d’un an et » sont supprimés. »

Exposé sommaire

Conformément à l’article L4742-1 du code du travail, le chef d’entreprise peut être condamné à une peine d’emprisonnement d’un an lorsqu’il porte atteinte ou qu’il tente de porter atteinte soit à la constitution, soit à la libre désignation des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
 
La possibilité de condamner le chef d'entreprise à une peine d'emprisonnement d'un an pour des violations à la désignation des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail pourrait avoir un impact disproportionné sur les petites entreprises et leurs dirigeants.
 
C’est pourquoi, il est proposé de supprimer la peine d’emprisonnement en cas d’atteinte à la constitution des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. L’amende est conservée.