- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Xavier Breton et plusieurs de ses collègues visant à renforcer l’arsenal législatif face à la multiplication d'actions d'entrave à des activités agricoles, cynégétiques, d'abattage ou de commerce de produits d'origine animale (579)., n° 867-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À l’alinéa 4, substituer aux mots :
« d’un an »
les mots :
« de trois ans ».
II. – En conséquence, au même alinéa 4, substituer au montant :
« 7 500 euros »
le montant :
« 45 000 euros ».
III. – En conséquence, à l’alinéa 5, substituer aux mots :
« d’un an »
les mots :
« de trois ans ».
IV. – En conséquence, au même alinéa 5, substituer au montant :
« 7 500 euros »
le montant :
« 45 000 euros ».
V. – En conséquence, à l’alinéa 6, substituer à la seconde occurrence du mot :
« deux »
le mot :
« cinq ».
VI. – En conséquence, au même alinéa 6, substituer au montant :
« 45 000 euros »
le montant :
« 75 000 euros ».
La création d’un délit spécifique est une nécessité pour que l’arsenal pénal soit plus adapté aux nouvelles formes d’actions que représentent les entraves contre les activités économiques.
Néanmoins, la peine prévue pour une intrusion dans un lieu d’activités économiques ne peut être inférieure à celle de la violation de domicile telle que définie par l’article 226-4 du Code pénal, prévoyant une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
L’objet de cet amendement est donc un alignement des peines avec celles prévues par l’article 226-4, en maintenant la circonstance aggravante liée au risque sanitaire.