- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, de simplification de la vie économique (n°481 rectifié)., n° 1191-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Le présent amendement vise à revenir sur le report d’un an de la mise en œuvre de la facturation électronique. Il a ainsi pour effet de rétablir le calendrier de mise en œuvre de la réforme défini à l’automne 2023, conformément au souhait du Gouvernement, à savoir une entrée en vigueur le 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les ETI, et le 1er septembre 2027 pour les PME, TPE et microentreprises.
Un report prolongerait l’incertitude et retarderait le développement de solutions adaptées aux besoins des entreprises.
Surtout, contrairement aux inquiétudes exprimées en commission des affaires économiques ayant conduit à l’adoption d’un amendement de report, la facturation électronique constitue un levier d’efficacité et de compétitivité, y compris pour les TPE et les PME. En effet, le coût d’une facture électronique est en moyenne dix fois inférieur à celui d’une facture papier.
Par ailleurs, la réforme de la facturation électronique permettra de simplifier et d’alléger les obligations déclaratives (en termes de gestion des factures et de la TVA) et ainsi de moderniser l’économie, comme l’ont déjà mise en œuvre plusieurs de nos voisins. Grâce à l’annuaire de l’administration et à l’horodatage des factures, les erreurs d’adressage et les retards de paiement seront réduits, améliorant ainsi la trésorerie des entreprises.
Cette réforme est en outre protectrice des données des entreprises : les textes imposent des exigences particulières aux plateformes de dématérialisation partenaires lors de leur immatriculation ; ces dernières doivent notamment respecter la norme de sécurité informatique SecNumCloud (en cas d’hébergement cloud) et l’interdiction de faire sortir les données du territoire de l’Union Européenne, la conformité à plusieurs normes de sécurité informatique et de traçabilité de l’exploitation des données, de respect des règles relatives au respect du secret professionnel et des règles d’utilisation des données personnelles.