- Texte visé : Proposition de loi visant à renforcer la solidarité envers les retraités pauvres, n° 1344
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités d’une revalorisation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté, défini à hauteur de 60 % du revenu médian.
Cet amendement sollicite la remise d’un rapport sur la revalorisation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté.
Il y a urgence. En 2024, on estime à environ 2 millions les personnes de 60 ans et plus qui vivent sous le seuil de pauvreté (fixé à 1 216 € pour une personne seule). Après s’être stabilisé pendant plusieurs années autour de 8 %, le taux de pauvreté des personnes âgées est en hausse depuis 2015 pour atteindre aujourd’hui 11 %, et jusqu’à 18 % pour les aînés vivant seuls.
Dans ce contexte d’explosion de la pauvreté chez nos aînés, le minimum vieillesse demeure inférieur de 15 % au seuil de pauvreté, soit un écart de 182 € par mois pour une personne seule. Cette situation est inacceptable, alors que 69 % des personnes âgées vivant sous le seuil de pauvreté subissent des privations au quotidien.
Le présent amendement vise donc à obtenir un vote clair de l’Assemblée nationale en faveur d’une revalorisation urgente du minimum vieillesse au seuil de pauvreté.