- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur (n°856)., n° 1437-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la deuxième phrase de l’alinéa 50, après le mot :
« végétaux »,
insérer les mots :
« , la protection des sols ».
Le conseil stratégique doit favoriser la protection de sols vivants.
Les pesticides ont un effet négatif sur la vie biologique des sols en impactant le fonctionnement des mycorhizes et la faune invertébrée. C'est notamment la conclusion d'une étude parue en 2021 dans Frontiers in Environmental Sciences qui a synthétisé 394 études de terrain ou en laboratoire portant sur les effets des pesticides sur la faune invertébrée (verres de terre…) qui dépend du sol.
Dans 70,5% des cas les pesticides ont un effet négatif sur les invertébrés. Les traitements insecticides et notamment les néonicotinoïdes utilisés pour le traitement des semences enfouies dans le sol sont mis en cause mais aussi les fongicides (71% d'effets négatifs) et les herbicides comme le glyphosate et les triazines (63,2%). La préservation de sols vivants est essentiel pour lutter contre la perturbation du cycle de l'eau et garantir durablement notre souveraineté alimentaire et la possibilité d'une transition agroécologique de notre modèle agricole.