- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur (n°856)., n° 1437-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 50 par la phrase suivante :
« Il a pour objectif la protection de la biodiversité et des services écosystémiques nécessaires à l’agriculture. »
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NFP souhaite faire du conseil stratégique un outil protection de la biodiversité et des services écosystémiques nécessaires à l'agriculture. Il est nécessaire de préserver des sols vivants offrant de nombreux services écosystémiques indispensables à l’agriculture, tels que la régulation du cycle de l’eau (infiltration) et l’amélioration de sa qualité (filtration), l’évitement de l’érosion, le stockage de carbone et la fertilisation organique des cultures. L'usage massif de pesticides chimiques a un impact direct sur la qualité des sols agricoles et de l'ensemble de la biodiversité, des pollinisateurs et des auxilières de culture. Le modèle agroécologique que nous défendons repose sur une transformation des modes de production par la sortie progressive des pesticides et engrais de synthèse et le développement des alternatives fondées sur la lutte biologique, l’association et la rotation des cultures dans l’espace et dans le temps, le maintien et l’entretien des infrastructures agroécologiques (haies, mares, bois, bandes fleuries…), la circularité et l’association polyculture-élevage pour fertiliser les sols. Le conseil stratégique doit s'intégrer dans ces objectifs globaux.