- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur (n°856)., n° 1437-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
À la fin de la dernière phrase de l’alinéa 34, substituer aux mots :
« et des modalités de leur préservation en cas d’utilisation de produits phytopharmaceutiques »
les mots :
« , de la préservation de la biodiversité et de sa restauration du fait de l’utilisation de produits phytosanitaires ».
Avec cet amendement de repli, les députés LFI-NFP souhaitent que le conseil dont il est ici question non seulement privilégie systématiquement les méthodes alternatives aux pesticides mais aussi tienne compte des enjeux environnementaux présents dans l’aire d’activité de l’utilisateur professionnel et notamment de la préservation de la biodiversité. Il convient non seulement de prendre en compte en amont la préservation de la biodiversité à l'heure de la sixième extinction et, le cas échéant, la restauration des milieux soumis à l'utilisation de pesticides.
L'agriculture intensive par l'utilisation massive de pesticides est la cause principale de l'effondrement de la biodiversité en France et en Europe et notamment la disparition des insectes pollinisateurs. La préservation de la biodiversité revêt ainsi à la fois un enjeu environnemental mais aussi économique de présevation des rendements de nombreuses filières agricoles sur le long terme.