- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relative à la raison impérative d’intérêt public majeur de la liaison autoroutière entre Castres et Toulouse (n°1435)., n° 1446-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant la compatibilité de la construction de nouvelles autoroutes, notamment de l'A69, avec les objectifs de zéro artificialisation nette. Ce rapport s'intéresse en particulier à la comparaison entre les conséquences en termes d'artificialisaiton, entre le développement du transport routier par rapport au transport ferroviaire.
Par cet amendement, les député.es du groupe LFI-NFP souhaitent qu'un rapport soit remis afin d'évaluer la compatibilité de la construction de nouvelles autoroutes, et notamment de l'A69, avec les objectifs de zéro artificialisation nette. Ce rapport s'intéresse en particulier à la comparaison entre les conséquences en termes d'artificialisaiton, entre le développement du transport routier par rapport au transport ferroviaire.
Ce rapport vise à interroger le bien-fondé du déploiement de nouvelles infrastructures routières alors que la quantité de lignes ferroviaires exploitées diminue. En effet, les données du ministère de la Transition écologique indique qu’ « entre 2013 et 2022, la longueur des routes est passée de 1 082 500 kilomètres à 1 101 800 kilomètres, soit une progression de 1,8 % en 9 ans. En revanche, la longueur totale des lignes ferroviaires exploitées a diminué de 11,1 % entre 2013 et 2022 ».