1ère séance : Questions au Gouvernement; Majoration des droits à construire (suite)
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Vienne (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Travaux récents
Mme Catherine Coutelle attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les délais de paiement imposés par la loi de modernisation de l'économie depuis le 4 août 2008. Cette loi permet aux clients de régler dans un délai de 30 jours alors que les fournisseurs sont soumis à des délais de plus en plus courts. Cette inégalité se traduit par un manque de trésorerie important dans les PME et TPE qui met leur équilibre financier en grande difficulté, notamment dans le secteur du bâtiment qui en sort fragilisé. Le rapport remis par l'Observatoire des délais de paiement en 2010 confirme en 2009 et 2010 que le secteur du bâtiment, en raison du caractère unique de chaque commande et des délais non comptabilisés dans le règlement des factures de travaux, est l'un des secteurs perdants de la loi LME. Ainsi, elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour corriger les conséquences dommageables de la loi de modernisation de l'économie pour le secteur du bâtiment.
Voir la réponseMme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le traitement de l'autisme en France. En cette matière, la France est un des derniers pays au monde à privilégier la solution d'ordre psychiatrique, ne laissant aux familles aucun choix. Pourtant de nombreux spécialistes de neurobiologie ont démontré qu'à défaut d'être une maladie psychiatrique, l'autisme est un trouble du développement du système nerveux. Des méthodes d'accompagnement éducatif précoce et adapté ont fait leur preuve ailleurs dans le monde, mais ces méthodes sont constamment freinées dans les instituts médico-éducatifs français. Rappelons que la France a été condamnée en 2004 par le Conseil de l'Europe pour le non-respect de la charte sociale européenne dans le domaine de l'autisme. Le plan autisme a suscité des espoirs mais la moitié des mesures n'ont jamais vu le jour et les structures et services nécessaires pour répondre au besoin sont insuffisants. La scolarisation des enfants reste symbolique au mépris de la loi de 2005 et les parents vivent cette situation comme une discrimination. Un diagnostic précoce, une prise en charge éducative adaptée et la fréquentation d'une école ont des effets très bénéfiques sur les enfants autistes. Il conviendrait que les professionnels français en prennent conscience. Elle lui demande si le Gouvernement a l'intention d'interdire la pratique scandaleuse du « packing ». Cette pratique illustre parfaitement le retard scientifique et médical français dans le domaine de l'autisme. Enfin, elle lui demande quelles mesures compte engager le Gouvernement afin d'améliorer la prise en charge des enfants autistes afin de mettre fin à une situation absurde et dommageable, aussi bien pour les personnes et les familles concernées.
Voir la réponseMme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur l'adoption de l'amendement 106 rectifié relatif au dépistage précoce de la surdité chez le nouveau-né, dans le cadre du PLFSS pour 2012. Le dépistage précoce est très critiqué par les associations de sourds. Elles ressentent cette décision comme une stigmatisation, et dans l'urgence les familles risquent de prendre des décisions qu'elles voudraient pouvoir mûrir en rencontrant parents, associations, et professionnels. Un délai de 6 mois semble plus approprié. Ces associations ont souligné à plusieurs reprises le peu de fiabilité d'un test à 2 jours de vie d'un nourrisson, et l'absence de modalités plurielles post-dépistage pour le bien de l'enfant et de sa famille. De plus, en pleine crise économique, l'instauration de ce dépistage précoce aura des conséquences sur les dépenses d'assurance maladie à hauteur de 20 millions d'euros. Elle lui demande comment le Gouvernement fera appliquer cet amendement et comment il compte répondre aux revendications légitimes de nombreuses associations de sourds.
Voir la réponseMme Catherine Coutelle attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les moyens dévolus à l'association International Visual Theatre (IVT). Pionnière dans l'enseignement de la langue des signes française (LSF), IVT est également une compagnie de comédiens sourds à la réputation internationale avec plus de 30 créations à son actif. Dotée d'une salle de spectacle, malheureusement déficitaire, l'association vous interpelle depuis 2007 sur le peu de moyens qui lui est accordée, et ce sans succès. La structure est aujourd'hui exsangue et cette situation contraint ITV à utiliser les marges dégagées par les autres secteurs propres à ITV (enseignement et édition) pour équilibrer le fonctionnement. Ce désintérêt de l'État pour cette association et sa salle de spectacle est dangereux au regard du désert culturel dont souffre la population sourde en France. Elle lui demande donc si le Gouvernement compte accorder un financement pérenne à la salle de spectacle d'IVT et quelles seront les mesures prises afin de soutenir la création culturelle à destination des populations sourdes en France.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mercredi 7 mars 2012 - Séance de 10 heures
Mme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le traitement de l'autisme en France. La France est le dernier pays du monde à priver les familles du droit de libre choix, en privilégiant la solution d'ordre psychiatrique alors que de nombreux spécialistes français et internationaux de neurobiologie ont démontré qu'il s'agissait en réalité d'un trouble du système nerveux. Parmi les thérapies proposées par les psychiatres et certains psychanalystes, la pratique du « packing », qui ne repose sur aucun fondement scientifique, est particulièrement choquante. Consistant à envelopper le patient dans de multiples couches de draps humides tantôt très froids tantôt très chauds, cette méthode a pour objectif, disent-ils, de faire diminuer l'incidence des crises explosives. Il est révoltant que des personnes autistes, particulièrement vulnérables, incapables de donner leur avis et de se défendre, soient encore soumises à ce genre de pratiques dans des établissements financés par l'argent public. Cette approche est contraire aux règles qui s'appliquent à la médecine et qui exigent que les traitements proposés aux patients aient été au préalable soumis à des évaluations scientifiques rigoureuses. À ce titre, elle lui demande d'interdire la pratique du « packing » en France.
Voir la questionMme Catherine Coutelle attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur l'article 132-8 du code du commerce visant à protéger les transporteurs routiers du risque de non-paiement. Cet article autorise ces derniers à demander au destinataire de la prestation de transport à régler une seconde fois le paiement de sa créance déjà effectué auprès de l'entreprise qui en avait donné l'ordre. Autrement dit, en cas de difficultés financières d'une entreprise qui a reçu le paiement du transport par son client mais n'a jamais honoré sa créance auprès du transporteur, c'est au client à qui il revient de payer une nouvelle fois. C'est une grande injustice pour les particuliers qui font doublement les frais d'une disparition d'entreprise. De surcroît, l'article L. 132-8 du code du commerce est d'ordre public, ce qui frappe de nullité toute stipulation tendant à y déroger. Cette impossible dérogation dans certaines situations, telle que celle décrite, est injuste et dénoncée par les clients, victimes de la CAMIF, de VOGICA, etc., et par les associations de défense des consommateurs. Elle lui demande s'il est envisagé un assouplissement de cet article en accordant une dérogation aux particuliers dans certaines situations.
Voir la réponseIntervention en séance publique
Intervention en réunion de commission
Mercredi 22 février 2012 - Séance de 10 heures
Mme Catherine Coutelle appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'intervention des CUMA dans les opérations de «solidarité sécheresse». A ce jour, des CUMA mettent à disposition du matériels de fenaison, de transport (tracteurs, plateaux, remorques...), ou réalisent des travaux de pressages, de fauchages, fanages, et d'andainages au bénéfice d'agriculteurs non adhérents. Certaines organisent également des opérations d'approvisionnement en pailles pour des montants qui vont au-delà des 5 % de leur chiffre d'affaires. Cela étant, ces activités présentent un caractère accessoire et temporaire. En effet, en dehors de ce contexte exceptionnel, ces CUMA fonctionnent conformément aux dispositions législatives et réglementaires qui les régissent (principe de l'exclusivisme et territorialité). Leur régime fiscal spécifique constitue par ailleurs la contrepartie du respect de ces obligations. Afin que ces actions de solidarité soient encouragées et se déroulent dans les meilleures conditions, les CUMA concernées souhaitent connaître les mesures qui seront prises pour que leurs opérations menées dans le cadre de la sécheresse, ne soient pas susceptibles de remettre en cause leur régime fiscal.
Voir la réponseIntervention en séance publique
Mme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur la taxation sur les loyers des logements sociaux prévue pendant 3 ans, dans le cadre du projet de loi de finances. Face à la baisse drastique de leurs moyens et, avec cette ponction, les organismes HLM ne seront plus en mesure de poursuivre la construction, la réhabilitation de leur parc ni la rénovation urbaine en cours dans certaines villes. Le maintien de cette taxe risque de se répercuter sur le montant des loyers et par conséquent sur le pouvoir d'achat des locataires. Cette mesure met également en péril des emplois et le secteur du bâtiment si des constructions ou travaux sont abandonnés. Elle lui demande la suppression de cette taxe sur le logement social.
Voir la questionIntervention en séance publique
Mme Catherine Coutelle attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de familles qui souhaitent recourir à une thérapie, le « biofeedback », permettant aux infirmes moteurs cérébraux de réaliser d'énormes progrès en termes de motricité. Or cette thérapie n'est pas dispensée en France mais aux États-unis, au Canada ou aux Pays-Bas et donc pas remboursée par la sécurité sociale. Aussi, il lui demande s'il entend demander à l'UNCAM de reconnaître et de prendre en charge ce traitement innovant dont les assurés sociaux ne peuvent bénéficier.
Voir la questionMme Catherine Coutelle interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les possibilités de faire bénéficier les territoires actuellement privés de haut débit, du réseau de télécommunication qui accompagne les lignes ferroviaires. Ainsi, en Poitou-Charentes, la ligne à grande vitesse sud Europe-Atlantique, dont le chantier débutera prochainement, impactera de nombreuses communes péri-urbaines et rurales qui recouvrent de larges zones blanches en ADSL. Réseau ferré de France propose aux collectivités un partenariat pour la location de fibre optique et radioélectrique. L'équipement nécessaire à ces connexions entre le réseau LGV et le réseau local en direction des habitations représente un coût très élevé. Seule une mutualisation et un engagement financier partagé entre un ou des opérateurs et les collectivités peuvent permettre d'envisager cette perspective. Le Fonds de solidarité territorial qui accompagne le projet de LGV doit permettre la concrêtisation de projets de valorisation des communes traversées et compenser les nuisances importantes occasionnées par cette infrastructure. Il serait donc souhaitable que ce fonds puisse soutenir le développement des réseaux numériques sur les territoires concernés. Aussi, elle l'interroge sur la possibilité d'affectation du Fonds de solidarité territorial en appui du développement des réseaux de télécommunication ainsi que sur les mesures d'accompagnement que le Gouvernement entend prendre pour favoriser cette utilisation du réseau ferroviaire afin de développer l'accès au haut débit.
Voir la questionMme Catherine Coutelle attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la récente modification de l'encadrement de l'usage du titre de psychothérapeute. Si la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique permettait de clarifier la situation et d'éviter les dérives sectaires, il semble que le récent décret du 20 mai 2010 entraîne le malaise des psychologues cliniciens : les 300 à 350 heures de formation qui leur sont demandées pour acquérir le titre de psychothérapeute semblent étonnantes alors que leur diplôme de psychologue est délivré à Bac + 5 ; l'émergence du titre de psychothérapeute impose une redéfinition implicite de leur rôle et remet en question l'exercice de leur profession ; enfin, les dérives sectaires contre lesquelles la loi devait initialement lutter semblent perdurer. De fait, la réglementation est nécessaire, mais pas au détriment d'une profession. Elle lui demande donc de préciser les intentions du Gouvernement pour répondre aux difficultés soulevées par ces professionnels, en conséquence du décret de mai 2010.
Voir la questionMme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des petits porteurs de Vivendi qui s'estiment lésés. En effet, la décision rendue par l'autorité des marchés financiers (AMF) en faveur de l'association oblige les banques à informer leur clientèle ayant ou ayant eu des titres de Vivendi à poursuivre en justice l'entreprise Vivendi afin d'être indemnisée. Or, à l'exception de la banque Safra-France, qui, par ailleurs, a une procédure en cours contre la société Vivendi, le secteur bancaire refuse de communiquer par courrier à ses clients sur cette procédure. Ainsi, trop peu de victimes seront dédommagées. Elle lui demande de bien vouloir indiquer sa position sur cette situation où il est avéré que les banques manquent à leur devoir d'information au mépris de la loi.
Voir la questionMme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la multiplication des problèmes découlant des contrats d'assurance dépendance privés. Les critères pour pouvoir en bénéficier sont si restrictifs qu'il faut pratiquement se trouver dans un état grabataire pour pouvoir y prétendre. Par ailleurs, la franchise de 90 jours entre la reconnaissance de l'état de dépendance et la prise en charge financière de l'assuré par le biais du versement d'une rente, est jugée bien trop longue. Enfin, le délai de carence d'un à trois ans entre la souscription et la mise en oeuvre de la garantie est beaucoup trop important. Toutes ces contraintes font que la plupart des souscripteurs ne peuvent en bénéficier et manquent d'informations sur les contrats couvrant la dépendance partielle et la dépendance totale. Dans un contexte de réforme de la dépendance, elle lui demande quelles mesures vont être prises pour améliorer ces contrats d'assurance actuellement peu fiables mais qui deviendront obligatoires, et quelles garanties apporter pour que ces assurances remplissent leur rôle.
Voir la questionMme Catherine Coutelle attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le traitement automatisé des amendes. De nombreuses personnes se voient réclamer des amendes et retirer des points sur leur permis de conduire suite à des infractions commises par des homonymes ou des personnes leur ayant acheté un véhicule sans avoir mis à jour la carte grise. Elles ne peuvent faire reconnaître leur innocence malgré l'envoi du formulaire de contestation à l'officier du ministère public concerné, malgré les preuves de la vente du véhicule, et même si ce changement a déjà été fait par la préfecture sur le nouveau fichier d'immatriculation. Elles se retrouvent alors, pour certaines, devant des situations inextricables (avis d'huissier, saisies bancaires...). Les difficultés sont liées à l'impossibilité, pour la préfecture et pour les commissariats, d'accéder à l'ancien fichier d'immatriculation des voitures, ce qui permettrait de corriger le nom des propriétaires des véhicules. Elle lui demande ce que le Gouvernement envisage de faire pour rectifier, dans les meilleurs délais, les mises à jour des fichiers d'immatriculation des véhicules pour mettre fin à ces situations.
Voir la questionAssemblée nationale
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(la zone en rouge situe le banc)
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