Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°1020

Déposé le vendredi 22 juillet 2022
Retiré
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

I. – À l’alinéa 1, substituer au taux :

« 30 % »,

le taux :

« 10 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Exposé sommaire

Le présent sous-amendement des députés Socialistes et apparentés vise à réduire de 30 % à 10 % le taux de diminution de l’épargne brute retenu comme condition d’éligibilité à la compensation prévue par l’amendement. En effet, alors que celui-ci limite déjà et nous partageons cette position, l’éligibilité aux collectivités en difficulté au regard du ratio d’épargne brute, ce taux d’évolution aurait pour effet de réduire excessivement le champ d’éligibilité au dispositif.

En effet, une collectivité en difficulté peut tout à fait connaître une amélioration ou ne serait-ce qu’une stagnation de son taux d’épargne brute par rapport à 2021 du fait d’autres faits de gestion tout en ne disposant pas des capacités à absorber de telles charges supplémentaires alors que la moitié de l’exercice 2022 est déjà exécuté. En outre, les collectivités les plus en difficulté sont souvent celles dont les dépenses de personnel sont élevées au regard de leur strate, elles sont donc d’autant plus sensibles à ces variations.