- Texte visé : Projet de loi de finances rectificative pour 2022, n° 393
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Recherche et enseignement supérieur
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||||
Programmes | Autorisations d’engagement suppl. ouvertes | Autorisations d’engagement annulées | Crédits de paiement suppl. ouverts | Crédits de paiement annulés |
Formations supérieures et recherche universitaire | -45 000 000 | 0 | -45 000 000 | 0 |
Vie étudiante | 0 | 0 | 0 | 0 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires | 0 | 0 | 0 | 0 |
Recherche spatiale | 0 | 0 | 0 | 0 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables | 0 | 0 | 0 | 0 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle | 0 | 0 | 0 | 0 |
Recherche duale (civile et militaire) | 0 | 0 | 0 | 0 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles | 0 | 0 | 0 | 0 |
Soutien exceptionnel à l'INRAE pour faire face à la hausse du coût de l'énergie(ligne nouvelle) | +45 000 000 | 0 | +45 000 000 | 0 |
TOTAUX | 0 | 0 | 0 | 0 |
SOLDE | 0 | 0 |
Cet amendement propose d’abonder de 45 millions d’euros une nouvelle action 01 « Soutien exceptionnel à l’INRAE pour faire face à la hausse du coût de l’énergie » d’un nouveau programme du même nom, pour augmenter d’autant la SCSP de l’INRAE.
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) organise et réalise tous travaux de recherche scientifique dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de l’environnement, de l’eau, de la biodiversité, de la bioéconomie, de l’économie circulaire, de la gestion durable des territoires et des risques.
L’Institut est confronté à l’augmentation importante des coûts de l’énergie. 45 millions d’euros sont absolument nécessaires pour lui permettre de supporter ces augmentations : 10 millions d’euros au titre de l’année 2022 et 35 millions d’euros au titre de l’année 2023. Les spécificités de l’INRAE, à savoir l’implantation de serres et d’animaleries sur tout le territoire, justifient ces montants élevés. Sans cela, les effets de la loi de programmation de la recherche (LPR) seront affectés au paiement du surcoût énergétique et non au développement de la recherche.
En raison des règles de recevabilité budgétaire imposées par l’article 40 de la Constitution, cet amendement propose de diminuer de 45 millions d’euros les crédits ouverts au programme 150, pris prioritairement hors titre 2. M. le député souhaite par ce gage alerter sur l’importance croissante de la recherche sur projets au détriment des financements récurrents, la recherche sur projets étant chronophage, source d’anxiété pour les chercheurs et constituant une atteinte à la liberté de la recherche.