- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Stéphanie Rist et plusieurs de ses collègues portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé (362)., n° 680-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Substituer aux alinéas 4 à 6 les deux alinéas suivants :
« Art. L. 4301‑2. – I. – Les infirmiers en pratique avancée peuvent délivrer en accès direct des soins primaires définis par des protocoles de collaboration, dans le cadre des structures d’exercice coordonné mentionnées aux articles L. 1411‑11‑1, L. 1434‑12, L. 6323‑1 et L. 6323‑3. Un compte rendu des soins réalisés par l’infirmier en pratique avancée est systématiquement adressé au médecin traitant et reporté dans le dossier médical partagé.
« II. – Un décret, pris après avis de la Haute Autorité de santé, détermine les modalités de mise en œuvre des dispositions mentionnées au I. »
"Par cet amendement, nous proposons que les infirmiers en pratique avancée puissent délivrer en accès direct des soins primaires définis par des protocoles de collaboration, dans le cadre des structures d’exercice coordonné.
Les infirmiers en pratique avancée, dans l’exercice de leur nouvelle profession, peinent à trouver leur place dans le système de santé. En cause, un flou qui entoure encore leurs missions, mal connues des autres professionnels de santé. Toutefois, il ne faut pas voir en les IPA une solution aux problématiques de démographie médicale et à la pénurie de praticiens, ce qui pourrait nuire à leur légitimité : la priorité est donc à la définition claire du rôle et des missions de l’IPA, à la mise en place de modèles économiques et de colllaboration avec les autres professionnels de santé pertinents. Les protocoles de collaboration autorisent, à titre dérogatoire et sous couvert d'un contrat, un «délégué » à effectuer des actes ou activités de soins qui ne lui sont normalement pas autorisés. Nous proposons que cela soit fait dans un cadre législatif cohérent et coordonné afin de réduire les inégalités sociales de santé, favoriser l’éducation à la santé, la prévention et la promotion de la santé, sans se substituer aux médecins qui doivent demeurer centraux dans l'accès aux soins.
"