Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Élisa Martin
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
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Photo de monsieur le député Éric Coquerel
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Photo de monsieur le député Hendrik Davi
Photo de monsieur le député Sébastien Delogu
Photo de madame la députée Alma Dufour
Photo de madame la députée Karen Erodi
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Photo de madame la députée Raquel Garrido
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Photo de madame la députée Pascale Martin
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Photo de madame la députée Marianne Maximi
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Photo de madame la députée Nathalie Oziol
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Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
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Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Léo Walter

Après le troisième alinéa de l’article L. 332‑16, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Elle ne peut intervenir que s’il apparaît manifestement que son destinataire entend se soustraire à la mesure d’interdiction prévue à l’alinéa premier ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, les député·es du groupe parlementaire LFI-NUPES souhaitent revenir sur la systématisation des mesures de pointage.

La mesure de pointage au commissariat à chaque rencontre est excessivement lourde. Pour un supporter d’un club qui joue plusieurs compétitions, elle peut le contraindre à se rendre au commissariat jusqu’à 70 fois par an, au détriment de sa vie personnelle, sociale, professionnelle, familiale, associative, etc. La procédure pour obtenir de la préfecture l’autorisation de partir en week-end, en vacances ou en déplacement professionnel est excessivement lourde. La plupart du temps, les préfectures ne répondent pas ou refusent, ce qui oblige les supporters à saisir les tribunaux administratifs (ou le Conseil d’Etat en référé-liberté).

Les préfectures en abusent sans en mesurer la portée. Or la mesure de pointage n’a pas vocation à être automatique. Elle ne peut se justifier que si elle apparaît strictement nécessaire pour prévenir un risque de troubles graves à l’ordre public. Dans les faits, elle est systématiquement prise par les préfectures sans que les circonstances ne le justifient.

Ces obligations de pointage sont démesurément contraignantes, bien davantage que l’interdiction de stade. Elles privent parfois des parents divorcés du jour hebdomadaire de garde de leur enfant par exemple, et porte ainsi atteinte au droit à la vie privée.

Un rapport parlementaire de mai 2020 détaillait ainsi que « les supporters concernés se trouvent astreints à une obligation régulière et lourde, qui, selon les horaires de compétition, pèse fortement sur leur vie familiale et professionnelle – sachant que certains peuvent être amenés à poser des demi-journées de congé pour « pointer », afin d’éviter de devoir informer leur employeur qu’ils ont reçu une IAS (interdiction administrative de stade)"".

Aussi, ce même rapport préconisait de ""cibler le recours à l’obligation de pointage associée aux IAS aux cas qui le justifient véritablement, et de ne pas le systématiser (...) de donner des directives aux services de l’État sur l’ensemble du territoire, pour promouvoir une mise en œuvre souple et la possibilité d’aménagements de l’obligation de pointage, afin de lui ôter le caractère vexatoire et punitif qu’elle revêt trop souvent"". Tel est le sens de notre amendement, travaillé avec l'Association nationale des supporters.