Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Le I de l’article L. 100‑1 A du code de l’énergie est complété par un 7° ainsi rédigé :

« 7° Les besoins en termes de métiers et de compétences dans les filières industrielles et de recherche et en particulier dans la filière nucléaire, au regard des 1° à 6° du présent I, ainsi que les objectifs en matière d’enseignement et de formations académique et professionnelle permettant de satisfaire ces besoins, les moyens nécessaires pour l’atteinte de ces objectifs, ainsi que les modalités de la contribution des acteurs économiques à ces objectifs. »

Exposé sommaire

Le présent amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à réécrire l’article 1er E afin d’en étendre la portée et de prévoir son actualisation régulière au regard de la durée considérée.

Ainsi plutôt qu’un rapport unique, dont le délai de remise apparaît d’ailleurs inadapté au regard de ses objectifs, il est proposé que cette analyse constitue une composante obligatoire de chaque loi de programmation énergie et climat afin que ces évaluations soient directement liées aux dispositions programmatiques et aux objectifs portés par ces lois et régulièrement actualisées.

Ainsi elle assigne à la loi de programmation sur l’énergie et le climat une dimension de programmation sur les besoins en matière de métiers et de compétences pour la recherche et l’industrie, sur la structuration des filières d’enseignement et de formation pour satisfaire à ces besoins et sur les moyens mobilisés pour atteindre ces objectifs. Les acteurs des filières concernées pourront être appelés à contribuer au financement de ces filières de formation qui, in fine, ont vocation à satisfaire leurs besoins de main d’œuvre.

En étendant cette dimension de programmation non seulement au nucléaire mais aussi aux autres énergies qui feront partie du mix de demain, nous nous assurons par ailleurs d’avoir une image globale des contraintes qui pèseront sur ces métiers, compétences et parcours de formation du fait de la transition énergétique. Autrement, une approche par la seule énergie nucléaire risque de ne pas pleinement identifier les concurrences qui se feraient entre les besoins comparables.