- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Francesca Pasquini et plusieurs de ses collègues visant à mieux manger en soutenant les Français face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine (889)., n° 1019-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°62
À la fin de l'avant dernière phrase de l'alinéa 3, substituer aux mots :
« veillent également à privilégier les produits bruts et à limiter les produits transformés »,
les mots :
« utilisent au moins 60 % de produits bruts dans la préparation de leurs recettes »
L’article 2 tel que proposé initialement vise à imposer aux gestionnaires, publics et privés, des services de restauration collective scolaire de proposer une option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, deux menus végétariens sans autre choix.
Cette mesure est inappropriée car elle contribuera à accentuer la trop basse consommation de poisson de nos enfants et est irréalisable pour les collectivités. Nous pensons qu’il est indispensable que nos enfants puissent bénéficier d’une alimentation variée et de qualité, cuisinée autant que possible avec des produits bruts. En effet, un produit végétarien n’est pas nécessairement un produit bon pour la santé puisque celui-ci peut être tout autant ultra-transformés que n’importe quel autre produit alimentaire.
Cet amendement a donc pour objet d’imposer aux gestionnaires publics et privés un taux d’utilisation minimum de produits bruts dans la réalisation des recettes proposées. L’objectif est de bannir progressivement les produits ultra-transformés dont on sait désormais qu’ils nuisent considérablement à notre santé.