Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Quentin Bataillon
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Violette Spillebout
Photo de madame la députée Fabienne Colboc

La quatrième phrase du f de l’article 7 de la loi n° 89‑462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86‑1290 du 23 décembre 1986 est complétée par les mots : « ,  même s’il n’a pas donné son accord. »

Exposé sommaire

Cet amendement supprime l’obligation lors du départ du locataire du logement, de remettre à l’état d’origine les aménagements d’accessibilité entrepris par ce dernier.

En effet, le nombre de logements adaptés ou accessibles dans le parc locatif est très largement inférieur aux demandes et il faut plus d’une dizaine d’années pour que les bailleurs sociaux arrivent à un nombre de logement en phase avec les demandes. Il est « absurde » de réaménager à nouveau un logement qui a été aménagé à la charge des locataires quand ces derniers quittent le logement. C’est actuellement un frein au maintien à domicile, car les familles sont aidées pour faire les travaux initiaux. Ils sont toutefois menacés de financer seul les travaux de remise en état d’origine du logement.

C’est par exemple le cas des transformations de baignoire en douche. Toutefois, actuellement, le propriétaire peut menacer d’exiger une remise à l’état d’origine (baignoire) à la charge du locataire (sans aide) lors du départ.