Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à supprimer cet article 1er de cette proposition de loi du RN, qui ne répond en rien à la précarité grandissante de la jeunesse.

Alors que 46 % des étudiants français, soit près d’un sur deux, a déjà dû se priver d’un repas à cause de prix trop élevés et que la moitié d’entre eux a déjà dû limiter voire renoncer à des achats de denrées alimentaires (source : Étude de l’association d’aide alimentaire Cop1 et l’IFOP), cet article ne cible que les étudiants « titulaires d’un contrat de travail ».

Elle exclut ainsi :

  • les étudiants qui ne sont pas en capacité de travailler, 
  • les étudiants qui n’ont pas trouvé de travail (rappelons à ce titre qu’il y a environ 367 000 emplois vacants selon la DARES  pour 6 millions de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues selon Pôle Emploi), 
  • les 1 500 000 jeunes qui ne sont ni en étude, ni en emploi, ni en formation (les « NEET »).
  • les étudiants de nationalité étrangère installés en France pour leurs études.

Par ailleurs, le montant prévu (20 % du revenu net et plafonnée à 200 euros et pour les étudiants non-boursiers, et 30 % du revenu net et plafonnée à 300 euros pour les étudiants non-boursiers) sont largement insuffisants pour vivre décemment. 

A l’inverse, nous proposons a minima l’ouverture du RSA (609 euros par mois pour une personne seule) aux jeunes.

Pour toutes ces raisons, nous appelons à supprimer cet article 1er.

Tel est l’objet de cet amendement