Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 7 juin 2023)
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Estelle Folest
Photo de monsieur le député Pierre Henriet
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Marianne Maximi
Photo de madame la députée Manon Meunier
Photo de monsieur le député Bruno Millienne
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Hubert Ott
Photo de madame la députée Nathalie Oziol
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député François Piquemal
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Thomas Portes
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Sébastien Rome
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Lionel Royer-Perreaut
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Eva Sas
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Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry
Photo de monsieur le député Stéphane Travert
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Antoine Vermorel-Marques
Photo de monsieur le député Lionel Vuibert
Photo de monsieur le député Léo Walter
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Rédiger ainsi cet article :

« Le code de la santé publique est ainsi modifié :

« 1° Au second alinéa de l’article L. 1110‑4‑1, les mots : « sont responsables collectivement de » sont remplacés par les mots : « participent à » ;

« 2° La première phrase du dernier alinéa de l’article L. 6314‑1 est ainsi modifiée :

« a) Les mots : « ont vocation à concourir » sont remplacés par les mots : « concourent » ;

« b) Les mots : « dans les conditions définies à l’article L. 1435‑5 du présent code » sont supprimés. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux rétablit l’obligation de permanence des soins.
 
Depuis la suppression de cette obligation, il est observé une dégradation de l’accès aux soins. Le principe du volontariat n’est en effet pas suffisant pour répondre à la demande de soins exprimée par la population sur le territoire. Le Conseil national de l’Ordre des médecins parle même de « désengagement des médecins libéraux ». Ainsi, seuls 38,1 % des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux.
 
La dégradation de l’accès aux soins en ville a des conséquences dramatiques sur l’hôpital, et notamment sur les services d’urgence, avec un quasi-doublement des passages aux urgences en 10 ans, comme le relève la DREES. Or, selon la Cour des comptes, « environ un patient sur cinq qui recourt aux services d’urgence des établissements de santé aurait pu, sinon dû, être pris en charge par un médecin de ville ».