- Texte visé : Texte n°1234, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 49 par la phrase suivante :
« Les infrastructures d’accueil de nos bases navales outre-mer seront améliorées afin d’être en mesure d’y accueillir ponctuellement une flotte plus importante, avec notamment l’aménagement du port de Longoni à Mayotte. »
Les infrastructures d’accueil de nos bases navales outre-mer doivent être améliorées afin d’être en mesure d’y accueillir ponctuellement une flotte plus importante.
C’est particulièrement le cas du port de Longoni à Mayotte qui, en l’état, ne permet pas l’accostage des six nouveaux patrouilleurs d’outre-mer (dont deux affectés à La Réunion) qui doivent être livrés.
Les POM sont destinés à l'action en mer de l'Etat, notamment dans la région Indopacifique. Equipés
de drones, ils assurent la lutte contre toutes les atteintes la souveraineté de la France et les activités illégales en mer, notamment l'immigration clandestine, la lutte contre la pêche illégale, la piraterie, les trafics de stupéfiants et les recherches sauvages d’hydrocarbures en mer.
La couverture des zones de surveillance maritime à Mayotte reste insuffisante, et en-deçà de
ce qui pourrait être attendu pour la protection de la deuxième surface maritime au monde que
possède la France (11,2 millions de km² de ZEE), et compte-tenu des activités, pour Mayotte, d’immigration illégale, et pour les îles éparses, de pêche illégale et d’affirmation d’une souveraineté française par ailleurs contestée.
Aussi, il apparaît nécessaire d’aménager le port de Longoni à Mayotte, de telle sorte qu’il puisse accueillir des POM.