- Texte visé : Projet de loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise, n° 1272
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
I. – À l’alinéa 4, substituer aux mots :
« d’avances »
les mots :
« d’une avance ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 5, substituer aux mots :
« Les avances sont versées »
les mots :
« L’avance est versée ».
III. – En conséquence, après le mot : « autorisation », supprimer la fin du même alinéa 5.
IV. – En conséquence, à l’alinéa 6, substituer aux mots :
« à la somme des avances reçues »
les mots :
« au montant de l’avance perçue ».
Par cet amendement, nous proposons de limiter le dispositif à une avance.
Alors que la majorité s’acharne à nous assurer qu’il n’y a aucun risque que les dispositifs d’épargne salariale se substituent à du salaire, l’article permet de verser la prime de participation chaque trimestre. Concrètement, l’employeur pourra accorder à son salarié une fausse « augmentation » trimensuelle exonérée de cotisations au lieu de s’engager sur de réelles hausses de salaires.
D’autre part, contrairement à ce qu’indique l’exposé des motifs, la mise en place d’avances périodiques sur la participation ne permettra pas de soutenir efficacement le pouvoir d’achat.
Puisque la participation induit le versement d’une prime, alors elle doit être versée en une seule fois.