- Texte visé : Projet de loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise, n° 1272
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
- Code concerné : Code du travail
Le livre III de la troisième partie du code du travail est ainsi modifié :
1° La première phrase du premier alinéa de l’article L. 3312‑4 du code du travail est complétée par les mots : « sauf pour les cotisations à l’assurance vieillesse ».
2° Le second alinéa de l’article L. 3325‑1 du code du travail est complétée par les mots : « sauf pour les cotisations à l’assurance vieillesse ».
« Par cet amendement, nous proposons de soumettre à cotisations vieillesse les sommes versées au titre de l’intéressement et de la participation.
Comme d’habitude, Emmanuel Macron fait tout pour éviter les hausses de salaires en incitant à recourir à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat et en généralisant les dispositifs d’intéressement et de participation, pour un effet nul en terme de pouvoir d’achat : d’après l’Insee, 30 % des « primes de partage de la valeur » vantées par le gouv, ont été versées à la place d’augmentations de salaire pérennes. Entre juillet et décembre 2022, le gouv a donc empêché une augmentation durable des salaires de 1,2 milliards. Résultat : le pouvoir d’achat a diminué en 2022 !
Les finances de l’assurance vieillesse ont par ailleurs été prises comme prétexte par le Gouvernement pour justifier sa contre-réforme des retraites, imposée aux travailleurs par un coup de force démocratique. Or le meilleur moyen de financer les retraites, c’est d’avoir des recettes à la hauteur des besoins. Nous proposons donc de mettre un terme à l’inégalité de traitement entre salaires et intéressement et de soutenir l’assurance viellesse en soumettant les sommes versées au titre de l’intéressement et de la participation aux cotisations viellesse. »