Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Roger Vicot
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Après l’alinéa 13, insérer les trois alinéas suivants :

« Entre huit heures et vingt heures ou, en dehors de ces heures, lorsque l’accès au public est autorisé, le procureur de la République est informé immédiatement, par tout moyen, dès la prise de décision de procéder aux opérations de visite.

« En dehors de ces heures, les opérations de visites ne peuvent être engagées qu’après information du procureur de la République. 

« Le procureur de la République peut s’y opposer. »

Exposé sommaire

Cet amendement des députés Socialistes prévoit un nouvel équilibre pour la mise en oeuvre des fouilles prévues par l'article 60-2 du code des douanes, c'est à dire lorsque les agents des douanes ont une raison plausible de soupçonner la commission de certaines infractions douanières. 

Le présent projet de loi vise à prévoir les garanties nécessaires pour assurer une conciliation équilibrée entre, d’une part, la recherche des auteurs d’infractions et, d’autre part, la liberté d’aller et de venir et le droit au respect de la vie privée, comme l'a demandé le Conseil constitutionnel dans sa décision censurant l'article 60. 

Pourtant, l'équilibre n'est pas trouvé. En effet, le projet de loi prévoit : 

- un droit de fouille absolu sans condition (comme il existait à l'article 60) dans la zone située à 40 kilomètres des frontières, des cotes et des aéroports et gares internationaux. 

- et un droit de fouille absolu sur tout le reste du territoire, à la condition que les agents des douanes aient une raison plausible de soupçonner une infraction douanière. 

Il nous semble que cette condition est bien trop faible et n'atteint pas l'objectif posé par le Conseil constitutionnel. C'est pourquoi nous demandons que, sur l'ensemble du territoire (hors la zone terrestre du rayon des douanes), le droit de fouille soit soumis à de meilleures garanties. 

L'équilibre proposé par le présent amendement est le suivant : 

- entre huit heures et vingt heures ou, en dehors de ces heures, lorsque l’accès au public est autorisé, le droit de fouilles fait l'objet d'une information du procureur de la République, qui peut s'y opposer. 

- en dehors de ces heures, le droit de fouilles fait l'objet d'un accord préalable du procureur de la République, qui peut s'y opposer.