Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les moyens du service d’enquêtes judiciaires des finances. Cette évaluation compare les moyens actuels de ce service à la réalité de ses besoins matériels et humains.

Exposé sommaire

Cet amendement des députés Socialistes et apparentés vient en soutien de celui de Mme Leduc, il vise à ce que les moyens du Service d’enquête judiciaire des finances soient audités et mis à niveau.

Le SEJF compte actuellement 314 agents dont une majorité de douaniers. Il est en pointe dans la lutte contre l’évasion fiscale et notamment la fraude à la TVA. Pourtant, les moyens manquent et ce service a du mal à faire face à la multiplication des enquêtes qui lui sont confiés. La logique de suppression de poste s’est appliquée ici comme dans le reste du ministère des finances. La DGFiP est l’administration qui a le plus perdus d’effectifs sur les 30 dernières années : 7 fois plus que dans le reste de la fonction publique.

Une telle politique est pourtant absurde. Chaque agent de la DGFiP rapporte, en moyenne, 1,5 million d’euros par an aux caisses de L’État. Si on s’intéresse aux agents des services d’enquête, comme ceux du SEJF, le chiffre est encore plus élevé. Ainsi, donner des moyens humains à ce service n’est pas un coût pour L’État mais un investissement permettant de lutter efficacement contre la fraude fiscale et douanière et donc de faire rentrer des fonds dans les caisses de L’État.

Les fonctionnaires ont également peur de perdre la « course aux armements » face à des techniques de fraude toujours plus sophistiquée et utilisant des technologies de pointe. Le SEJF a donc besoin de ressources matérielles et humaines conséquentes afin de remplir concrètement ses missions.

Le 9 mai dernier, Gabriel Attal déclarait vouloir doubler les effectifs du SEJF. Le présent projet de loi est l’occasion de transcrire les paroles en acte. Pourtant, rien ne concerne les effectifs des douanes dans le texte qui nous est proposé.

Par cet amendement d’appel, nous vous proposons de réaffirmer la nécessité d’investir dans des ressources humaines et matérielles pour faire face à l’évasion fiscale.