Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

À l’alinéa 48, substituer à la seconde occurrence du mot : 

« le »

les mots : 

« à une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure au ».

Exposé sommaire

Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à faire entrer en vigueur plus rapidement l'article 1er de cette proposition de loi ; eu égard à l’urgence d’agir contre le phénomène de dumping social, et à sauver les emplois des marins.

Plus précisément, cet amendement propose que le Gouvernement fixe par décret cette date d'entrée en vigueur, tout en garantissant que cette date ne pourra être ultérieure au 1er janvier 2024.

En l'état du texte, l'article 1er de cette proposition de loi - qui en est le coeur du réacteur - ne rentrerait en vigueur qu'au 1er janvier 2024, depuis qu'un amendement de la rapporteure a été adopté en ce sens en Commission des affaires sociales du Sénat.

Cette date nous paraît bien trop lointaine.

A l'inverse, si l'adoption de notre amendement aboutirait à une lecture non conforme de l'Assemblée, elle ne reporterait pas son entrée en vigueur, contrairement aux propos du rapporteur. 

En effet, si notre amendement était adopté, le calendrier de la suite de la navette du texte pourrait être le suivant: 

  • Après les élections sénatoriales prévues le 24 septembre, la deuxième lecture au Sénat pourrait intervenir dès la semaine du 2 octobre dont l'ordre du jour est à la main de la Conférence des présidents du Sénat  ou dès la semaine du 16 octobre dont l'ordre du jour est à la main du Gouvernement,

  • Une Commission mixte paritaire (CMP) pourrait ainsi être convoquée au plus tard la semaine du 23 octobre,

  • La lecture des conclusions de cette CMP pourrait intervenir à l'Assemblée nationale et au Sénat cette même semaine du 23 octobre,
  • Sans recours devant le Conseil constitutionnel, la promulgation de la proposition de loi  pourrait donc avoir lieu autour du 25 octobre,

Nous convenons que ce calendrier est serré.

Mais un minimum de volonté politique suffirait à le respecter, ce malgré l'examen d'autres textes en parallèle (budget pour 2023, budget de la Sécurité sociale pour 2023, etc.)