Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Laurence Heydel Grillere
Photo de madame la députée Émilie Chandler
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Jérémie Patrier-Leitus
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Anne-Laurence Petel
Photo de madame la députée Brigitte Klinkert
Photo de monsieur le député Laurent Croizier
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Hadrien Ghomi
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Jean Terlier
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Sarah Tanzilli
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Julie Delpech
Photo de monsieur le député Philippe Sorez
Photo de madame la députée Violette Spillebout
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Alexandra Martin (Gironde)
Photo de monsieur le député Cyrille Isaac-Sibille
Photo de monsieur le député Philippe Guillemard
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Xavier Roseren
Photo de madame la députée Virginie Lanlo
Photo de madame la députée Lysiane Métayer
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Servane Hugues
Photo de madame la députée Anne-Laure Babault
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Christine Decodts
Photo de monsieur le député Stéphane Vojetta
Photo de madame la députée Olga Givernet
Photo de monsieur le député Joël Giraud
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de monsieur le député Emmanuel Pellerin
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de monsieur le député Jean-François Rousset
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut

Au premier alinéa de l’article 6‑1 de la loi n° 2004‑575 pour la confiance dans l’économie numérique, après le mot : « pénal », sont insérés les mots : « , contre la diffusion par les personnes dont l'activité est d'éditer un service de communication au public en ligne mettant à disposition du public des contenus numériques pornographiques comprenant ou laissant croire à des actes de torture et de barbarie ».

 

Exposé sommaire

EXPOSÉ SOMMAIRE

Le rapport sénatorial « Porno, l’enfer du décor » comme les observations du Haut conseil à l’égalité montrent que de nombreux contenus ultra-violents pullulent sur internet. Un titre sur cinq des vidéos pornographiques fait référence à une violence sexuelle. Ces contenus exposent non seulement les mineurs mais également l’ensemble des internautes à des contenus objectivement illicites, qui sont réprimés pour les actes de torture et de barbarie de 15 ans de réclusion criminelle, et jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité en cas de viol. 

De nombreux contenus, professionnels ou amateurs, sont des scènes réelles de tortures, et de viols et non pas leur place sur des sites pornographiques. De nombreux autres présentent sous un jour favorable les violences sexistes et sexuelles. 

La scénarisation du viol, les appels à l’inceste dans de nombreux contenus pornographiques ne doivent plus être banalisés.

Cet amendement propose qu’une vidéo qui fasse apparaître une scène dont le contenu objectivement illicite est réprimé pour les actes de torture et de barbarie, puisse être retirée des sites hébergeurs grâce à l’extension des compétences administratives de PHAROS aux contenus avec actes de torture et de barbarie comme mentionnés dans la décision de la Cour d’Appel de Lyon (16 janvier 1996) ou dans la décision QPC du 21 juin 2017 (n° 17.82.068) par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

A défaut de retrait sous 24h, PHAROS sollicite auprès des hébergeurs le blocage des services contrevenant. PHAROS peut également solliciter le déréférencement des sites incriminés auprès des moteurs de recherche et annuaires. La régularité de ces procédures est vérifiée par l’ARCOM.