Fabrication de la liasse

Amendement n°II-4733

Déposé le mardi 7 novembre 2023
En traitement
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Inclusion sociale et protection des personnes0230 000 000
Handicap et dépendance00
Égalité entre les femmes et les hommes00
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales00
Fonds de soutien à l'éradication des punaises de lit(ligne nouvelle)230 000 0000
TOTAUX230 000 000230 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement des députés Socialistes et apparentés vise à la création d'un fonds de 230 millions d'euros de soutien à l'extermination des punaises de lit.

Selon un rapport de l’ANSES du 19 juillet 2023, près d’un foyer français sur dix a été victime d’une infestation de punaises de lit entre 2017 et 2022.  Ces nuisibles coûtent 230 millions d’euros par an aux ménages qui luttent pour s’en débarrasser, et 83 millions en dépenses de santé.

Ce parasite entraîne de fortes démangeaisons chez les personnes victimes qui peuvent elles-mêmes entraîner des maladies de peau. A ces atteintes physiques peuvent se greffer des atteintes psychiques liées au manque de sommeil, au stress et à une désocialisation liée à la honte que peuvent ressentir les personnes dont le logement est contaminé.

Or, contrairement à ce qu'ont pu être dire certains, la présence de ces parasites est indépendante du milieu social. Elle n’est pas liée à des problématiques d’hygiène mais est simplement le résultat du transfert qui peut se faire dans le cadre du brassage de populations dans les espaces publics et privés ou par migration du nuisible au sein d’un même immeuble ou ensemble d’immeubles.

Dans un contexte de forte recrudescence de la présence de ce parasite il apparaît essentiel de mettre en œuvre des mesures d’urgence pour faciliter l’identification et le traitement des locaux contaminés et afin d’accompagner les Français face aux dommages causés par ces parasites et notamment face à la charge financière qu’elle induit.

En effet, un traitement complet est long et couteux, notamment à l’aide de traitements chimiques ou par température. Avec un coût moyen de 866 euros par foyer, ces traitements sont hors d'accès pour de nombreux ménages, au détriment de toutes et tous.

C'est pourquoi il y urgence à engager une action décisive afin d'éradiquer les punaises de lit. Le présent amendement propose donc des moyens conséquents, à hauteur des besoins.

 

Afin d'assurer sa recevabilité financière, cet amendement crée un nouveau programme « Fonds de soutien à l'éradication des punaises de lit » composé d'une action du même nom, et doté de 230 millions d'euros en AE et en CP, compensés par la diminution d'autant sur l'action 11 du programme 304. Les règles de recevabilité obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission, mais nous ne souhaitons pas en diminuer les crédits et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.