Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Roger Vicot
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à supprimer l'article 3 qui en l'état de sa rédaction n'est pas acceptable pour plusieurs raisons :


- Les nouvelles finalités justifiant le recours à un algorithme de surveillance ne sont pas suffisamment délimitées et cet élargissement risque de conduire à une collecte de données trop massive ce qui soulève un problème au regard des libertés fondamentales mais également des difficultés techniques liées à la capacité pour les services de traiter une telle quantité d'informations.

- La durée de l'expérimentation fixée à 4 ans est manifestement excessive compte tenu des deux grands problèmes précédemment évoqués. Un tel dispositif susceptible de porter atteinte aux droits humains garantis par la Constitution et qui peut générer des problèmes d'organisation de nos services de renseignement ne doit pas être mis en oeuvre aussi longtemps sans évaluation. 

- Le rapport d'évaluation devra être remis au Parlement 6 mois avant le terme de l'expérimentation, ce qui est bien trop tardif. Dans la mesure où c'est le Parlement qui autorise cet élargissement des finalités, il doit pouvoir disposer d'une évaluation bien plus tôt afin de pouvoir modifier la loi autant que de besoin.


- Enfin, s'agissant d'une telle technique, les avis conformes de la CNCTR et de la CNIL devraient être prévus et ce dans l'intérêt de nos services de renseignement qui bénéficieraient de l'expertise technique et juridique de ces institutions.   


Tel est le sens de cet amendement.