- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à améliorer le repérage et l’accompagnement des personnes présentant des troubles du neuro-développement et à favoriser le répit des proches aidants (n°2118)., n° 2457-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique
Après le troisième alinéa de l’article L. 2135‑1 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Une négociation conventionnelle entre l’assurance maladie et les professionnels de santé mentionnés à l’alinéa précédent fixe les tarifs des interventions réalisées dans le cadre du parcours. À défaut d’accord sur les modalités de tarification et de prise en charge des soins, ces dernières sont définies par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale. »
Cet amendement des député.es membres du groupe LFI-Nupes vise à renvoyer les modalités de tarification des interventions réalisées dans le cadre du parcours coordonné d'orientation à la négociation conventionnelle pour les professions de santé conventionnées avec l'assurance-maladie.
Selon le rapport sénatorial "Prise en charge des troubles du neuro-développement : le compte n'y est pas" (2023) les modalités de contractualisation avec les professionnels libéraux dans le cadre du PCO constitue une difficulté majeure car le forfait est peu attractif. Cette difficulté concerne tout particulièrement l'Île-de-France, où la moyenne des contractualisations avec les libéraux se situe entre 80 et 100 libéraux maximum par plateforme. Les PCO deviennent alors victimes elles-mêmes de l'engorgement des structures de seconde ligne qu'elles sont censées pallier.
Cet amendement reprend la 5e recommandation du même rapport : "Élargir la solvabilisation de l'accès à des professionnels de santé libéraux face au problème de prise en charge en aval des PCO rencontrées par les familles. Cet élargissement peut passer, dans un premier temps par un élargissement du forfait d'intervention (montant, durée, bénéficiaires) mais la pérennisation de cet accès nécessitera une négociation conventionnelle entre l'assurance maladie et ces professionnels (ergothérapeuthes, psychomotriciens)."