- Texte visé : Projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie, n° 2462
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale pour l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie
À l’alinéa 7, après le mot :
« volontaire »,
insérer les mots :
« et majeure ».
Cet amendement des député·es membres du groupe LFI-Nupes prévoit que la personne volontaire désignée pour administrer la substance létale en cas d’impossibilité physique du patient doit être majeure. C’est une précision très importante pour s’assurer que cette mission, lourde de conséquences, n’est pas effectuée par une personne mineure.
De plus, l’administration d’une substance létale dans le cadre de l’aide à mourir est une action délicate et irréversible, avec des implications éthiques importantes. Il est donc essentiel que la personne chargée de cette tâche soit en mesure de comprendre pleinement les conséquences de ses actes et de les assumer en toute responsabilité.
En spécifiant que la personne chargée d’administrer le traitement létal doit être majeure, cet amendement vise à renforcer la sécurité et la fiabilité du processus tout en préservant la dignité et les droits des patients.