- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale, modifié par le Sénat, de financement de la sécurité sociale pour 2025, n° 622
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Rédiger ainsi cet article :
« À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 137‑40 du code de la sécurité sociale, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,6 % ». »
Cet amendement vise à mettre plus fortement à contribution les employeurs au financement de l’autonomie, au lieu d'introduire une deuxième journée de travail gratuit pour l'ensemble des salariés du pays.
Où sont les promesses du Président sur l’autonomie ? Nous devions avoir droit à une ambitieuse 5ème branche et à une grande loi sur la dépendance.
En réalité, il n'y a pas eu de loi d'ampleur sur le grand âge, projet abandonné par Emmanuel Macron. Une loi de programmation sur le grand-âge devait être déposée avant le 31 décembre 2024. Il n'en est rien. Seules quelques mesures éparses se sont frayées un chemin dans le PLFSS, ainsi que l'hypothèse d'une deuxième journée "de solidarité".
Cette mise à contribution des travailleurs est insupportable venant d’une droite qui a refusé toutes les nouvelles recettes votées par les insoumis et le Nouveau Front Populaire. Le pouvoir d’achat du salaire dans le secteur privé diminue depuis 2017 : c’est-à-dire que les salaires réels ont diminué de 3% à 4% sur la période.