- Texte visé : Proposition de loi visant à renforcer la démographie professionnelle des orthophonistes, n° 666
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
À l’alinéa 2, après le mot ;
« orthophonie »,
insérer les mots :
« , prioritairement orientés vers les centres de formation universitaires en orthophonie situés à proximité de zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l’accès aux soins en orthophonie, au sens du 1° de l’article L. 1434‑4 du même code, ».
Par cet amendement de repli, le groupe LFI-NFP propose d’orienter l’effort de formation en orthophonie vers les centres de formation universitaire (CFUO) les plus proches de zones sous-denses.
Il s’agit ainsi d’accroître les capacités de certains CFUO, à Amiens, à Besançon, à l’Université des Antilles, à Clermont-Ferrand, Limoges ou Tours, pour leur permettre de former davantage de professionnelles ayant des liens avec des territoires situées en zones sous-denses.
Des études ont démontré que les déterminants d’une installation en zone sous-dotée, notamment en zone rurale, pour les professionnels de santé, sont le fait d’y avoir passé son enfance, d’y avoir étudié et/ou d’y avoir connu une première expérience professionnelle. En évitant à des étudiants un déménagement trop lointain, cette proposition vise à permettre un retour sur le territoire d’origine une fois le diplôme obtenu.
C’est pourquoi le groupe LFI-NFP appelle à développer les capacités d’accueil des CFUO qui sont situés dans ou à proximité de zones sous-denses.