Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Katiana Levavasseur
Photo de monsieur le député Franck Allisio
Photo de monsieur le député Maxime Amblard
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Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de madame la députée Anchya Bamana
Photo de monsieur le député Christophe Barthès
Photo de monsieur le député Romain Baubry
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Photo de monsieur le député Christophe Bentz
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Photo de monsieur le député Guillaume Bigot
Photo de monsieur le député Bruno Bilde
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Photo de monsieur le député Frédéric Boccaletti
Photo de madame la députée Pascale Bordes
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Photo de monsieur le député Jérôme Buisson
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Photo de monsieur le député Roger Chudeau
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Photo de monsieur le député Frédéric-Pierre Vos
Photo de monsieur le député Romain Tonussi
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli
Photo de monsieur le député Thierry Tesson
Photo de monsieur le député Michaël Taverne
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Tanguy
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de madame la députée Anne Sicard
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
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Photo de monsieur le député Alexandre Sabatou
Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de madame la députée Sophie-Laurence Roy
Photo de madame la députée Béatrice Roullaud
Photo de madame la députée Laurence Robert-Dehault
Photo de monsieur le député Joseph Rivière
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Photo de monsieur le député Matthias Renault
Photo de monsieur le député Julien Rancoule
Photo de madame la députée Angélique Ranc
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de monsieur le député Kévin Pfeffer
Photo de monsieur le député Thierry Perez
Photo de madame la députée Caroline Parmentier
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé
Photo de madame la députée Yaël Ménaché
Photo de madame la députée Joëlle Mélin
Photo de monsieur le député Serge Muller
Photo de monsieur le député Thibaut Monnier
Photo de monsieur le député Pierre Meurin
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de monsieur le député Kévin Mauvieux
Photo de monsieur le député Bryan Masson
Photo de madame la députée Alexandra Masson
Photo de madame la députée Michèle Martinez
Photo de monsieur le député Patrice Martin
Photo de monsieur le député Pascal Markowsky
Photo de monsieur le député Matthieu Marchio
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Photo de monsieur le député Philippe Lottiaux
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de monsieur le député Aurélien Lopez-Liguori
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député René Lioret
Photo de monsieur le député Julien Limongi
Photo de madame la députée Gisèle Lelouis
Photo de madame la députée Nadine Lechon
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Photo de monsieur le député Alexis Jolly
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Photo de madame la députée Monique Griseti
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Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de monsieur le député Marc de Fleurian
Photo de madame la députée Nathalie Da Conceicao Carvalho
Photo de madame la députée Caroline Colombier

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant la pertinence et les effets de la dérogation des 16 heures dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés. Ce rapport examine si cette dérogation garantit aux salariés des conditions de travail dignes et un accès aux droits sociaux. Il évalue l’impact de cette disposition sur la stabilité de l’emploi, en particulier sur la possibilité pour les travailleurs d’accéder à des contrats à temps plein et s’intéresse aux conséquences de cette règle sur la précarisation des travailleurs. Il examine également si cette disposition est utilisée de manière abusive par certaines entreprises pour contourner les obligations légales et réduire le coût du travail. Enfin, il formule des recommandations quant à l’opportunité de maintenir, de modifier ou de supprimer cette dérogation, en tenant compte des équilibres nécessaires entre les besoins organisationnels des employeurs et la protection des travailleurs du secteur.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à évaluer les effets concrets de la dérogation des 16 heures dans le secteur de la propreté, qui constitue une exception au minimum légal de 24 heures hebdomadaires prévu par le Code du travail. Cette disposition, justifiée par les contraintes particulières du secteur, notamment la nature des prestations courtes et l’intervention sur plusieurs sites, soulève des interrogations quant à ses conséquences sur la précarité des travailleurs

Selon la DARES, en 2019, (« Les métiers du nettoyage : quels types d’emploi, quelles conditions de travail ? » p.6, 2019), 53 % des salariés du nettoyage occupent un emploi à temps partiel, soit près du triple de la moyenne nationale, qui est d’environ 18 %​ (DARES, Temps partiel et conditions de travail : travailler moins pour travailler mieux ?, p.1, 2024). Une étude plus récente du Monde de la Propreté montre que seuls 35 % des salariés du secteur travaillent 35 heures ou plus par semaine, suggérant ainsi que 65 % des travailleurs sont à temps partiel​. Les chiffres, bien que variables selon les sources, confirment que le secteur de la propreté repose largement sur des contrats courts et fragmentés, exposant les salariés à une précarité accrue. Le maintien d’un volume horaire réduit peut freiner l’accès à un revenu stable et aux droits sociaux, notamment en matière de retraite, d’indemnisation chômage et de complémentaire santé.

Ce rapport permet d’établir un diagnostic précis de l’utilisation de cette dérogation par les entreprises, de mesurer son impact sur les conditions de travail et d’examiner si elle constitue une nécessité ou un levier de précarisation.