Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Frédéric-Pierre Vos
Photo de monsieur le député Christophe Barthès
Photo de monsieur le député Frédéric Falcon
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de monsieur le député Antoine Golliot
Photo de monsieur le député Julien Gabarron
Photo de madame la députée Hélène Laporte
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de monsieur le député Robert Le Bourgeois
Photo de monsieur le député Patrice Martin
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de madame la députée Joëlle Mélin
Photo de monsieur le député Joseph Rivière
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli
Photo de monsieur le député Frédéric Weber
Photo de monsieur le député Maxime Amblard
Photo de monsieur le député Alexandre Loubet

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Le livre IV de la partie législative du code de l’urbanisme est ainsi modifié :

Après l’article L600-12-1 il est inséré un nouvel article ainsi rédigé :

« En cas de refus de permis de construire, l’administration ne peut pas substituer de motifs à ceux contenus dans l’arrêté de refus. La voie du référé suspension est ouverte à ce contentieux, la formation collégiale ayant l’obligation de statuer dans les quatre mois suivant la date de l’ordonnance du juge des référés, sauf pourvoi devant le Conseil d’Etat.

La décision du tribunal vaut permis de construire, et est soumise aux mêmes conditions d’affichage que celles prescrites par le présent code.

La contestation de cette autorisation se fait par voie d’appel pour la commune et par la voie de la tierce opposition pour les autres requérants, dans le respect des conditions d’admissibilité et de délai inhérent à ce contentieux. ».

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à renforcer la sécurité juridique des porteurs de projets en matière d’urbanisme, en tirant les conséquences logiques de l’annulation contentieuse d’un refus de permis de construire.

En prévoyant que cette annulation vaut autorisation de construire sur la base du projet initialement déposé, il met un terme à l’insécurité provoquée par certaines pratiques administratives, notamment la substitution de motifs ou l’exigence d’une nouvelle instruction, qui allongent inutilement les délais.

Ce dispositif va dans le sens d’une véritable simplification, contrairement aux empilements normatifs souvent présentés comme tels, et garantit un équilibre entre le droit au recours et la stabilité des décisions administratives.