- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, portant transposition des accords nationaux interprofessionnels en faveur de l’emploi des salariés expérimentés et relatif à l’évolution du dialogue social, n° 1526
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Après l'article 5, insérer un nouvel article ainsi rédigé :
"A l'article L. 241-3-1 du code de la sécurité sociale, la deuxième occurrence des mots : "peut être" est remplacée par le mot : "est"."
Cet amendement du groupe parlementaire La France Insoumise - Nouveau Front Populaire vise le maintien de l'assiette des cotisations vieillesse à la hauteur du salaire correspondant à son activité exercée à temps plein.
Tous les salariés souhaitant une retraite progressive ne sont pas uniformément couverts en matière de rémunération brute. Si la plupart des accords prévoient une cotisation sur la base d’une activité à 100 % afin que l’actif ne subisse pas de décote en quittant l’entreprise, les employeurs n’y sont nullement obligés.
L'élargissement de la retraite progressive au secteur public l'illustre parfaitement, puisque les contractuels de la fonction publique bénéficient désormais du dispositif mais n'ont pas droit au maintien de leurs cotisations sur un temps plein.
Le présent amendement vise donc à garantir le maintien des cotisations retraite à 100%, afin d'éviter que les salariés en retraite progressive subissent des décotes importantes lors du calcul du coefficient de liquidation définitif.