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- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, de programmation pour la refondation de Mayotte (n°1470)., n° 1573-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)



























































































































Compléter l’alinéa 251 par phrase suivante :
« À titre d’exemple, le projet de casernement de la police à Mamoudzou sera mené à bien au plus vite. »
Le présent amendement vise à accélérer le projet de casernement de l'hôtel de police à Mamoudzou.
Ce projet, attendu depuis plus de dix ans, n’a toujours pas vu le jour. Malgré un montage financier complexe impliquant plusieurs acteurs, avec un tour de table de 10 millions d’euros (dont 8 à la charge de l’État et 2 à celle de la commune), il devient urgent que l’ensemble des parties prenantes se mobilise pleinement.
Par nature, un amendement d’appel a pour vocation de signaler une urgence. Le cas du commissariat de Mamoudzou en est une illustration emblématique : une décennie de tergiversations, sans avancée concrète. Alors que l’attractivité des forces de l’ordre constitue déjà un défi majeur, il n’est pas acceptable de ne pas pouvoir leur garantir des conditions d’hébergement dignes.
Le même constat s’applique à d'autres projets structurants, tels que l’aéroport de Mayotte. Ici, les délais ne servent pas à faire progresser les négociations mais semblent plutôt les freiner indéfiniment.
Le réseau routier connaît des blocages similaires. À Mayotte, sur l’ensemble des dossiers d’infrastructures, les lenteurs administratives et l’absence de validation rapide des projets conduisent à une paralysie durable.
Il est impératif de faire évoluer les méthodes de travail. Dans un territoire de seulement 374 km², il est injustifiable que certains projets mettent dix, voire vingt ans à se concrétiser.