- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle (n°118)., n° 1591-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Après l’alinéa 3, il est inséré l’alinéa suivant :
« La création de la société France Médias, telle que définie à l’alinéa précédent, ne peut se traduire par la réduction des effectifs au sein des différentes sociétés qui la composent, et ce, sous quelque forme que ce soit. »
Par cet amendement de repli, le groupe LFI-NFP souhaite s'assurer que la création de la holding n'entraînera aucune suppression d'emplois au sein du service public de l'audiovisuel, ce qui aurait des conséquences sociales dramatiques.
En effet, les sociétés concernées par le projet représentent actuellement 8 825 salariés, dont 2 748 journalistes, pour France Télévisions, mais également 4 000 salariés pour Radio France ou encore 901 salariés pou l’INA (chiffres 2023). Or, ni le rapport Bloch publié récemment, ni aucune étude et documents produit ces dernières années n'ont apporté une estimation satisfaisante du nombre d'emplois potentiellement menacé par la réforme. Afin d'éviter un plan de licenciement massif dans l'audiovisuel public qui ne dit pas son nom et y remédier, nous proposons que la création de la holding ne puisse pas déboucher sur des licenciements au sein des différentes entités qui la compose.