Professions judiciaires ou juridiques
(26 avril 2004)

LOI n° 2004-130 du 11 février 2004 réformant le statut de certaines professions judiciaires ou juridiques,
 des experts judiciaires, des conseils en propriété industrielle et des experts en ventes aux enchères publiques
(JO du 12 février 2004) [sur le site Légifrance]

Travaux préparatoires
(les informations concernant les réunions à venir ont un caractère prévisionnel et sont susceptibles d’être modifiées)
Schéma de la procédure législative

Sénat - 1ère lecture
(dossier en ligne sur le site du Sénat)

Projet de loi  n°176, réformant le statut de certaines professions judiciaires ou juridiques, des experts judiciaires et des conseils en propriété industrielle, déposé le 12 février 2003.
Rapport de  M. Jean-René Lecerf au nom de la commission des lois, n° 226 (2002-2003).
Discussion en séance publique et adoption le  mercredi 2 avril 2003 - Texte adopté n° 97 (2002-2003)

Assemblée nationale - 1ère lecture

Projet de loi adopté par le Sénat, n° 768, déposé le 3 avril 2003

Travaux en commission : commission des lois : Mme Brigitte Barèges, rapporteure
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 26 novembre 2003
- Examen des amendements (art. 88) : réunion du mardi 6 janvier 2004
Rapport de Mme Brigitte Barèges, n° 1250, déposé le 26 novembre 2003.

Examen en séance publique : 

2ème séance du mardi 6 janvier 2004 compte rendu analytique compte rendu intégral
3ème séance du mardi 6 janvier 2004 compte rendu analytique compte rendu intégral

Texte adopté n° 230 :Projet de loi  réformant le statut de certaines professions judiciaires ou juridiques, des experts judiciaires, des conseils en propriété industrielle et des experts en ventes aux enchères publiques

Sénat - 2ème lecture
(dossier en ligne sur le site du Sénat)

Projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, n° 141 (2003-2004), déposé le 7 janvier 2004
Rapport de M. Jean-René Lecerf, n° 157 (2003-2004), déposé le 21 janvier 2004
Discussion en séance publique : jeudi 29 janvier 2004. Texte définitif n° 47 (2003-2004)

Habilitation, ordonnances, ratification

  • Article 75 :

Habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnance, les mesures de nature législative permettant de rendre applicables, avec les adaptations nécessaires, les dispositions de la présente loi en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, dans les îles Wallis et Futuna et à Mayotte.
 

 


 

En savoir plus

Extrait du communiqué du Conseil des ministres du 12 février 2003

Le garde des sceaux, ministre de la justice, a présenté un projet de loi réformant le statut de certaines professions judiciaires ou juridiques, des experts judiciaires et des conseils en propriété industrielle.
Les professions du droit et de la justice connaissent depuis plusieurs années d’importantes mutations. Cette évolution porte non seulement sur les conditions économiques dans lesquelles sont exercées les activités juridiques, dans un cadre désormais européen et international, mais aussi sur le coeur même des métiers du droit. Le volume et la complexité croissants des lois et règlements ont eu pour corollaire le développement, notamment au sein du barreau, des activités de conseil.
Une réforme s'impose pour modifier les statuts de professions aussi différentes que celle d’avocat, d’huissier de justice, de greffier de tribunaux de commerce ou encore de conseil en propriété industrielle, mais aussi de certains collaborateurs occasionnels du service public de la justice comme les experts judiciaires.
Le projet s’articule autour de trois axes forts :
- l’adaptation des modalités d’accès à ces professions et, notamment, de la formation ;
- le renforcement de la déontologie et de la discipline ;
- l'amélioration des moyens dont disposent certaines professions pour concourir à l'exécution des décisions et, par là même, à l'efficacité de la justice.
Participent au premier de ces objectifs le dispositif destiné à assurer le libre établissement des avocats des Etats membres de l'Union Européenne en conformité avec la directive communautaire du 16 février 1998, la rénovation de la formation professionnelle des avocats ou encore l’amélioration des modalités de sélection des experts.
En matière déontologique et disciplinaire, le projet adapte notre droit aux exigences du procès équitable, tant pour les avocats et les greffiers des tribunaux de commerce, que pour les experts judiciaires. C’est dans cet esprit que le projet assure la séparation des autorités de poursuite et de jugement, veille à ce que la justice disciplinaire soit organiquement impartiale et édicte des hiérarchies de peines respectueuses du principe de proportionnalité des sanctions.
Le projet de loi complète également le statut des conseils en propriété industrielle, de manière à assurer le rapprochement de leur déontologie avec celle des avocats, sur la question du secret professionnel et du régime des incompatibilités d’exercice, ces deux professions étant appelées à développer des partenariats
Enfin les huissiers de justice se voient reconnaître le droit d'accéder directement, sous certaines conditions et dans des limites précisées par la loi, au fichier des comptes bancaires, afin de mieux assurer le recouvrement des créances.

 


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