1ère séance : Questions orales sans débat
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Loire (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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2ème séance : Questions au Gouvernement ; Débat sur les performances des politiques sociales en Europe
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M. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, au sujet du blocus de la bande de Gaza. Selon le comité international de la Croix-Rouge, le blocus de Gaza « représente une sanction collective imposée en violation flagrante des obligations qui incombent à Israël en vertu du droit international humanitaire ». Par ailleurs, le rapport de Sir Geoffrey Palmer aux Nations-unies a rappelé récemment à quel point la situation humanitaire à Gaza était insoutenable et ne servait en aucun cas les intérêts des parties concernées. Bien que le rapport souligne la légalité du blocus maritime, cette conclusion n'est à aucun moment appliquée à l'ensemble du blocus. Parfaitement conscient de la complexité des enjeux, il souhaiterait donc connaître sa position, et donc de la diplomatie française, sur ce dossier.
Voir la réponseM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la hausse des tarifs de l'électricité. Au 1er janvier 2011, les tarifs d'EDF ont, à nouveau, augmenté d'environ 3 %. En effet, le Gouvernement a confirmé en 2010 le projet d'augmentation de la « contribution au service public de l'électricité » (CSPE), qui pourra ainsi passer de 4,50 à 7,50 euros par MWh. Ce relèvement s'est ainsi traduit par une hausse de la facture d'électricité de nos concitoyens de 7 % en six mois. Et ce, sans que le consommateur n'en soit préalablement informé. Ces hausses à répétition sont, en grande partie, la traduction concrète de l'idée que le coût du financement de l'énergie propre, et celui des retards pris par EDF dans ce domaine, doivent être essentiellement portés par le consommateur. En effet, créée en 2003, la CSPE est censée couvrir le coût du transport de l'électricité dans certains territoires (Corse, DOM-TOM) et financer le tarif social de l'électricité, mais elle a surtout été instaurée pour inciter au développement des énergies renouvelables, EDF étant obligée, par la loi, de racheter cette électricité « verte » à un tarif supérieur aux prix du marché. Au moment où le projet de réforme du marché de l'électricité, dite loi Nome, risque, lui aussi, de tirer vers le haut les tarifs et, alors même que les budgets des familles s'avèrent extrêmement tendus, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin de mettre un terme à l'inflation du prix de l'électricité.
Voir la réponseM. Régis Juanico attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les conséquences de la loi n° 2009-888 du 24 juillet 2009 relative à la modernisation du tourisme et, plus particulièrement de l'obligation d'immatriculation touristique pour les associations qui peuvent être amenées à intervenir dans le secteur touristique. Ainsi, les associations qui organisent, en faveur de leurs membres, tout ou partie des opérations liées à l'organisation ou la vente de voyages mais aussi services pouvant être fournis à l'occasion de voyages, sont contraintes de s'immatriculer au registre des agents de voyages. Or de nombreuses petites associations organisent depuis toujours un ou deux voyages d'agrément ou de randonnée pour leurs adhérents. Quel est donc l'avenir de ces associations qui jouent un rôle essentiel pour faire perdurer un lien social entre leurs membres ? Les soumettre à l'application stricto sensu de la loi précitée ne pourra que les amener à abandonner leur activité et donc disparaître à court terme. Aussi, il lui demande si des dispositions particulières peuvent être envisagées pour que ces associations puissent continuer leur activité et s'il peut lui préciser le nombre d'opérations touristiques pouvant être réalisées sur une année pour qu'une association ne soit pas dans l'obligation de s'immatriculer pour proposer ce type d'activités à ses adhérents.
Voir la réponseM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la situation des organismes HLM qui subissent la ponction sur les potentiels financiers des bailleurs sociaux et les mesures prises dans le cadre du plan de rigueur. S'agissant de la ponction, l'État vient d'annoncer en décembre 2011 le mode de calcul d'un principe prévu dans la loi de finances de 2011. Il constate que dans la Loire, la ponction s'élève à 2,4 millions d'euros ce qui signifie sur le terrain autant d'argent en moins pour relever les défis du logement (construction, rénovation urbaine, réhabilitation énergétique et entretien quotidien entre autres). En outre, les mesures inscrites dans le plan de rigueur vont fortement impacter le logement social. La hausse du taux de la TVA de 5,5 % à 7 % et le plafonnement de 1 % de la hausse des prestations sociales vont porter atteinte au pouvoir d'achat des ménages, ce qui se traduira notamment par une augmentation des impayés. L'ensemble de ces mesures risque de priver les organismes HLM de marges d'actions importantes qui pourraient être réinvesties dans le développement et l'entretien du parc existant à destination des populations qui ont du mal à se loger via le marché immobilier privé. En conséquence, il souhaiterait connaître la position du ministre ainsi que ses intentions quant à cette situation.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des agences locales de l'énergie et du climat. En France, 30 agences ont vu le jour grâce à l'initiative de collectivités territoriales soutenues, la plupart du temps, par les directions régionales de l'ADEME. Leurs objectifs sont d'impulser et de mettre en oeuvre des actions de maîtrise de l'énergie, de recours aux énergies renouvelables afin de réduire l'impact carbone des territoires. Elles interviennent dans le cadre de politiques publiques établies au niveau européen, national et local. Neutres et indépendantes de tout fournisseur d'énergie ou vendeur de matériaux, les agences locales revêtent la forme d'associations à but non lucratif dont l'approche ne concurrence pas les entreprises du secteur marchand. Or il semblerait que le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie envisage aujourd'hui l'assujettissement de ces agences aux impôts commerciaux. Cet avis rendu serait d'autant plus surprenant qu'il prend à revers les avis des services fiscaux locaux. Face à cette inquiétude, il constate que la fédération des agences locales de maîtrise de l'énergie et du climat (FLAME), qui rassemble les 30 agences françaises, porte la revendication justifiée d'une reconnaissance d'intérêt général de ces associations. En conséquence, il souhaiterait connaître ses intentions quant à cette situation.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de la « Communauté thérapeutique des portes de l'imaginaire ». Cet établissement, ouvert par l'association Rimbaud, accueille en 2012 un public de 15 personnes souffrant d'addictions, dans le cadre d'un projet de soin et d'insertion. Autorisé par l'ARS, il dispose d'un financement par l'assurance maladie. L'association a pour projet de construire un bâtiment neuf pouvant accueillir 25 personnes en 2014. Cependant, elle fait face à une difficulté financière qui risque de remettre en cause ce projet. En effet, l'association est soumise à un taux de TVA de 19,6 % alors que la majorité des établissements et services médico-sociaux sont en TVA à taux réduit. Il constate que la loi Dalo du 5 mars 2007 a élargi l'application de la TVA à taux réduit aux structures qui assurent l'hébergement des personnes qui souffrent d'un handicap et/ou sont âgées. De la même manière, la loi HPST en 2009 a ajouté les établissements accueillant des enfants souffrants de handicap. L'activité de la communauté thérapeutique consiste en des traitements longs (deux ans) et des difficultés bien souvent reconnues par les services des MDPH. Cependant, elle ne fait toujours pas parti des établissements bénéficiant d'une TVA à taux réduit. En conséquence, il souhaiterait connaître sa position quant à la situation au problème soulevé.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation des personnels licenciés dans le cadre du plan GIAT 2006. Ces salariés ont bénéficié d'une prime de départ ainsi que d'une indemnité chômage (payée par le GIAT) et arrivent maintenant en fin de droit. Cette indemnité leur permettait d'assurer le lien entre la rupture d'activité et la retraite. Des simulations avaient même été faites par les responsables des ressources humaines de GIAT sur le montant de leur pension à leur soixantième anniversaire. Ce calcul s'appuyait alors sur les propos des candidats à la présidentielle, et notamment du futur Président de la République, qui affirmait à l'époque qu'il ne modifierait jamais l'âge légal de départ à la retraite. Or la loi de 2010 en a totalement bouleversé les paramètres. Elle commence à produire ses effets dévastateurs, en particulier pour ces salariés déjà touchés par le chômage, qui, en outre, se voient privés de l'AER et sont donc condamnés à survivre avec leurs seuls minima sociaux. En conséquence, Il souhaiterait connaître la position ainsi que les intentions du Gouvernement quant à l'avenir de ces salariés qui revendiquent simplement de bénéficier de la retraite qui leur avait été promise.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la suppression annoncée de 2 500 postes à la Banque de France. Concrètement, les effectifs, fixés à 13 009 équivalents temps plein (ETP) fin 2010, passeront à environ 10 500 en 2020. Ces suppressions auront pour conséquence immédiate la généralisation du traitement de masse des données et l'achèvement de la départementalisation. Il constate que la logique destructrice et aveugle de la RGPP appliquée à la Banque France signifie la mise en péril de multiples antennes locales telle que l'antenne économique de Roanne. Or, concernant cette ville, la succursale se trouve à plus de 80 kilomètres. En conséquence, face à l'enjeu que constitue cette décision pour les territoires, il souhaiterait connaître sa position.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la solidarité sur la situation des MDPH et leur extrême inquiétude face au désengagement financier de l'État. Depuis leur création, les MDPH ont prouvé leur utilité et leur capacité à gérer les problèmes quotidiens des personnes en situation de handicap. Ce désengagement de l'État impacte les moyens humains des MDPH, ce qui va se traduire inévitablement par un allongement des délais de réponse et d'instruction des dossiers. Leur existence semble donc, aujourd'hui menacée. Il convient de poursuivre le financement des personnels de l'État mis à disposition mais aussi de compenser les coûts salariaux de ceux qui ont rejoint leur administration d'origine. Enfin, il faut maintenir la contribution au fonds de compensation du handicap instauré par la loi du 11 février 2005. Il faut rappeler que cette loi pour l'égalité des droits et des chances avait l'ambition de permettre aux personnes handicapées de trouver dignement leur place dans notre société. En conséquence, il lui demande quelles garanties elle peut lui apporter sur la pérennisation des engagements pris par l'État pour le fonctionnement des MDPH lors de la création de celles-ci.
Voir la réponseM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conséquences immédiates de l'abrogation du décret du 12 juin 1956 portant fixation du système général de rétribution des agents de l'État ou des personnels non fonctionnaires assurant à titre d'occupation accessoire soit une tâche d'enseignement, soit le fonctionnement de jurys d'examens ou de concours. Depuis septembre 2011, date de l'abrogation dudit décret, les intervenants extérieurs des formations dispensées dans les lycées ne sont plus indemnisés. Or dans de nombreux domaines, leur expérience constitue un élément essentiel à la formation des élèves. Il le constate par exemple dans ces certains lycées ligériens pour la section DTS IMRT. C'est pourquoi il souhaiterait connaître ses intentions s'agissant des perspectives offertes à ces intervenants dont l'apport est essentiel à la réussite des étudiants.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les difficultés d'accès au site du centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne. L'hôpital-nord, situé sur la commune de Saint-Priest-en-Jarez connaît une fréquentation croissante avec l'augmentation des hospitalisations et des consultations de jour et le regroupement de différents services hospitaliers et universitaires. Cette situation entraîne une hausse importante de la circulation et du stationnement et des difficultés de circulation, y compris pour les véhicules d'urgence. Des aménagements, notamment sur les avenues Albert-Raymond et Pierre-Mendès-France et sur le rond-point d'accès à l'hôpital seraient souhaitables. Malheureusement la multiplicité des acteurs du dossier (commune de Saint-Priest-en-Jarez, Saint-Étienne Métropole, conseil général de la Loire et État) nécessiterait un plus grand volontarisme et un pilotage général du projet. Des solutions semblent pourtant à portée pour peu qu'une volonté politique conjointe soit trouvée avec par exemple un shunt au niveau du rond-point de Ratarieux, une amélioration des accès à l'A 72 ou l'élargissement des voies entre le rond-point des Grands Mâts, celui de Ratarieux et la zone des feux. Il lui demande donc si des mesures d'urgence peuvent être envisagées afin de rétablir un accès fluide à ce site et de permettre ainsi au service public de la santé et des urgences à Saint-Étienne d'accueillir correctement les usagers.
Voir la réponse publiée le 29 février 2012M. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la réglementation de l'ostéopathie. Il constate que les professionnels de santé sont favorables au maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue « en alternance » ce qui ne serait pas le cas si l'exemple du décret du 20 septembre 2011 sur la chiropractie était appliqué à l'ostéopathie. Ils exigent, en outre, l'établissement d'une distinction claire entre les ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé. Mais aussi, que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées de telle sorte qu'ils soient expressément qualifiés dans les textes d'établissements de formation continue, dépendant à ce titre du ministère du travail et dispensés des procédures liées au rectorat. Enfin ils estiment que leur cursus se doit d'être spécifique et adapté aux masseurs kinésithérapeutes suivant en cela les recommandations de l'OMS. En conséquence, il souhaiterait connaître l'avis de M. le Ministre quant à ces revendications.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les effets de l'aluminium utilisé comme adjuvant dans certains vaccins. En effet, d'après des informations fournies par certaines associations, plusieurs cas de myofasciite à macrophages ont été diagnostiqués chez des patients lors de vaccinations intramusculaires avec des produits contenant de l'hydroxyde d'aluminium. Les personnes ainsi infectées souffriraient de graves problèmes de déficience musculaire. Ces cas diagnostiqués seraient en outre de plus en plus nombreux. Aussi, il lui demande de lui indiquer s'il entend prendre des mesures en vue de financer la recherche sur l'impact à long terme de l'aluminium vaccinal sur la santé.
Voir la réponseM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des lauréats de l'examen professionnel de rédacteur territorial. Les rédacteurs territoriaux constituent un cadre d'emplois administratif de catégorie B au sens de l'article 5 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée. Ce cadre d'emplois comprend les trois grades suivants : rédacteur, rédacteur principal, rédacteur chef. Ils sont près de 6 000 à avoir réussi l'examen professionnel permettant l'exercice de la fonction de rédacteur territorial sans qu'une nomination s'en suive. Il constate que, dans la Loire comme partout ailleurs, ce sont parfois des agents dont l'ancienneté dépasse vingt voire trente ans à qui l'on refuse l'évolution de carrière dans la fonction publique. Alors que la politique d'austérité frappe directement les fonctionnaires et les collectivités territoriales, cette nouvelle difficulté à laquelle se trouvent confrontés 6 000 agents nécessite une intervention forte du Gouvernement afin de trouver une réponse adaptée. En conséquence, IL souhaiterait connaître sa position quant à la situation des agents en attente d'une nomination en tant que rédacteur territorial.
Voir la réponseM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur l'avenir d'ERDF et de la péréquation tarifaire. En effet, dans le cadre d'une démarche de sécurisation juridique du concessionnaire au regard de la directive européenne de 2009 sur l'électricité, qui impose que la durée de désignation du gestionnaire de réseau soit spécifiée, ERDF a transmis une proposition qui viserait à faire figurer dans la loi un report de trente ans (soit jusqu'en 2041) du terme du contrat de concession de distribution d'électricité actuellement fixé en 2022. Des questions de cette importance devraient sans doute être évoquées en toute transparence. Parallèlement, il semblerait que le Gouvernement veuille engager d'urgence une modification des statuts du Fonds d'amortissement des charges électrification (FACE). Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur ces questions.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences de l'article 38 de la loi de finances pour 2011 qui aménage les dispositifs d'exonérations fiscales dits « Madelin » et « ISF-PME ». Depuis cette année, les versements ouvrant droit à la réduction d'impôts sur le revenu (IR) ou d'impôts sur la fortune (ISF) au titre des souscriptions au capital des petites et moyennes entreprises (PME) ne peuvent dépasser 2,5 millions d'euros. Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), dans son dernier rapport, souligne que « l'ISF-PME » notamment ne permet pas d'orienter l'investissement vers les PME qui ont le plus besoin d'argent pour leur développement. L'abattement a d'abord été conçu pour alléger l'ISF, et non pour aider les PME. Pourtant, de nombreux représentants de l'économique solidaire craignent pour leur avenir du fait de l'absence de financements conséquents à moyen et long terme. En conséquence, il souligne le besoin d'un investissement massif et durable pour l'économie solidaire et souhaiterait connaître ses intentions dans ce domaine.
Voir la questionM. Régis Juanico attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les problèmes soulevés par la suppression de la carte grise « export » dans le cadre de la réforme de l'immatriculation des véhicules. Le 15 octobre 2009, l'attestation des caractéristiques techniques du véhicule s'est substituée à la carte « export » des véhicules d'occasion en procédure VE ou RSV destinés à l'exportation. Cette attestation, déjà en vigueur pour les véhicules accidentés immatriculés dans le système SIV, ne permet pas la « ré-immatriculation » d'un véhicule après réparation dans un pays étranger. Faute d'informations suffisantes, les autorités étrangères n'ont pas changé leur réglementation prévoyant la présentation d'un certificat d'immatriculation ou d'une carte « export ». Elles se montrent d'ailleurs réticentes devant cette nouvelle attestation qui ne revêt pas le même caractère officiel. En conséquence, les clients étrangers suspendent leurs achats alors que l'exportation représente une part significative du chiffre d'affaires des recycleurs. Ce net recul des échanges commerciaux avec l'étranger constitue une véritable menace pour la profession. C'est pourquoi il lui demande de préciser les mesures que le Gouvernement entend prendre afin d'informer et rassurer les autorités étrangères sur la valeur de ce nouveau document et remédier à cette situation.
Voir la questionM. Régis Juanico alerte Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur les inégalités de répartition des richesses produites en France entre les salariés et les actionnaires. En effet, en 2006, les entreprises ont distribué plus de 76 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires tandis que leurs résultats nets représentaient moins de 52 milliards d'euros. Le manque à gagner a été financé par des emprunts ou des investissements moindre. Bien que la répartition des richesses entre le capital et le travail demeure stable, dans la part attribuée au capital, nous assistons à un doublement de la portion réservée aux actionnaires, laquelle passe de 23 % de moyenne entre 1978 et 2002, à 40 % en 2006 ! Cette augmentation empêche les investissements qui sont garants des emplois de demain et surtout, elle creuse encore les différences de revenus. En effet, les 5 % les plus riches, qui vivent pour une grande part des revenus de leurs placements, voient une augmentation exponentielle de leurs revenus tandis que la très grande majorité des salariés doit se contenter d'une augmentation de 1 % de son pouvoir d'achat. Il lui demande de quelle manière elle compte enfin réduire ces inégalités, garantir l'investissement et donc les futurs emplois des Français, mais aussi et surtout faire progresser le pouvoir d'achat des Français les plus modestes par un juste souci d'équité.
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