Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Après l’alinéa 20, insérer l’alinéa suivant :

« Rappelle que la criminalisation des organisations non gouvernementales ou d’autres acteurs non étatiques qui effectuent des opérations de recherche et de sauvetage dans le respect du cadre juridique applicable constitue une violation du droit international et n’est donc pas autorisée par le droit de l’Union européenne ; ».

Exposé sommaire

Cet amendement déposé par le groupe Socialistes et apparentés vise à rappeler que la criminalisation des organisations non gouvernementales ou d’autres acteurs non étatiques qui effectuent des opérations de recherche et de sauvetage dans le respect du cadre juridique applicable constitue une violation du droit international et n’est donc pas autorisée par le droit de l’Union. Ceci est réaffirmé par la Résolution du Parlement européen du 13 juillet 2023 (2023/2787-RSP).

Ce n’est pas l’activité des ONG de secours en mer qu’il faut contraindre mais bien l’activité des Etats membres qu'il faut mieux règlementer. Les ONG se secours en mer ne doivent être en aucune manière stigmatisées comme favorisant le travail des passeurs ou comme des complices passifs ou objectifs de l’accroissement des flux migratoires, comme cela a été parfois affirmé. Face à ces affirmations, il convient de rappeler qu’il ne faut pas se tromper de cible. L’activité des ONG de secours en mer s’est développée en réponse à l’inactivité de certains Etats, à leur manque de coopération entre eux et à leur incapacité à prendre les mesures nécessaires à temps pour que les drames en Méditerranée ne se produisent plus. On ne peut pas imputer la responsabilité de l’accroissement des flux migratoires à ces ONG et à ceux qui précisément agissent en réponse à l’incurie de certains Etats membres pour sauver des vies humaines.