Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de madame la députée Martine Froger
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député David Taupiac

Par dérogation, pour tout immeuble de plus de dix ans mis en copropriété et situé dans les collectivités relevant de l’article 73 de la Constitution, à la demande écrite d’au moins un copropriétaire, le diagnostic technique global et le plan pluriannuel de travaux en découlant sont obligatoirement réalisés dans un délai maximum d’un an et mis en œuvre dans un délai maximum de cinq ans sous la responsabilité du syndic de copropriété.

Exposé sommaire

L’objet du présent amendement est d’adapter la législation en vigueur aux spécificités des Outre-Mer. En effet, compte tenu notamment des conditions climatiques (ensoleillement et chaleur, fortes pluies, vents de type cyclonique, montée des eaux et érosion des sols, risques d’inondations et de mouvements de terrain, ...) aggravées par le changement climatique, les copropriétés y sont plus rapidement dégradées qu’en France Hexagonale.

Aussi, l’ancienneté du bâti de la copropriété justifiant un Diagnostic Technique Global (DTG) et un Plan Pluriannuel de Travaux (PPT) y serait ramenée de 15 ans à 10 ans, avec des délais de réalisation et de mise en œuvre encadrés par la loi (respectivement de 1 an pour le DTG et de 5 ans pour le PPT).

Compte tenu des situations de blocage particulières aux Outre-Mer, résultant notamment de cas très complexes d’indivision (cf. la loi Letchimy de 2018 sur les indivisions en Outre-Mer et une des propositions du CIOM de 2023), et obérant durablement toute décision même à la majorité simple, l’initiative est accordée à au moins un copropriétaire.