Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Substituer aux mots : 

« de garantir la salubrité, l’intégrité ou l’habitabilité », 

les mots : 

« d’améliorer les conditions d’habitabilité ou de garantir la salubrité ou l’intégrité ».

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à préciser la notion d’habitabilité afin d’introduire la nécessité d’une amélioration de ces conditions pour justifier d’une opération de restauration immobilière.

Notre groupe avait proposé et soutenu en commission la réintroduction de l’habitabilité au sein de l’article L. 313‑4 du code de l’urbanisme. En effet, la suppression pure et simple de cette notion, certes imparfaite, restreignait de manière excessive la portée du dispositif aux seuls travaux portant sur les conditions structurelles, de salubrité ou de sécurité incendie du bâtiment. Le cadre de vie, les prestations de l’immeuble, qui sont des conditions essentielles de l’habitabilité ne doivent pas être écartées. C’est bien l’ensemble de ces travaux, menés conjointement à l’occasion d’opérations lourdes comme celles en matière d’ORI qui permettent la transformation durable du bâti et l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants.

Il ne s’agit cependant pas de permettre la seule habitabilité de l’immeuble, puisque cette notion s’oppose par nature à un logement inhabitable. Il s’agit de viser des travaux qui vont améliorer les conditions de cette habitabilité sauf à ne garder comme objectif, dans une opération qui n’est pas une opération de sauvetage du bâti, que le logement ne soit pas un taudis.

Cette précision, qui ne fait pas obstacle au déclenchement de l’ORI du fait des autres types de travaux prévus dans la nouvelle rédaction de l’article, permet ainsi une amélioration qualitative du bâtiment au-delà du seul respect des normes minimales de sécurité, de salubrité et de décence.