Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
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Photo de monsieur le député Alain David
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Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
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Photo de madame la députée Marietta Karamanli
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Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
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Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Art. L. 512‑6. – Le bénéficiaire de la procédure prévue au présent chapitre est tenu d’engager les travaux de mise en sécurité ou de traitement de l’insalubrité nécessaires à la résorption des désordres mentionnés au 1° de l’article L. 512‑1 dans un délai d’un an à compter de la prise de possession de l’immeuble ou de la partie d’immeuble. Ce délai est suspendu en cas de recours contentieux contre les autorisations d’urbanisme nécessaires à la réalisation desdits travaux et jusqu’à la date à laquelle la décision est passée en force de chose jugée. »

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à imposer au bénéficiaire de la procédure d’expropriation à titre remédiable d’engager la réalisation des travaux dans un délai d’un an à compter de la prise de possession de l’immeuble ou de la partie d’immeuble.

En effet, au regard du caractère exorbitant mais nécessaire d’une telle procédure, le bénéficiaire de l’expropriation ne saurait tarder dans la mise en oeuvre des travaux propres à remédier aux désordres persistants qui ont justifié la mise en oeuvre de celle-ci. Et ce d’autant plus que l’objet même de la procédure suppose d’agir vite pour prévenir le basculement dans une situation irrémédiable.

Nous proposons donc de donner un an au bénéficiaire de la procédure pour engager la mise en oeuvre de ces travaux, ce délai apparaît suffisant pour tenir compte des contraintes liées aux autorisations d’urbanisme et aux marchés de travaux, ainsi que des contraintes propres aux entreprises de BTP elle-même. L’amendement prévoit en outre la suspension de ce délai en cas de recours contre les autorisations d’urbanisme nécessaires pour la réalisation de ces travaux.