Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

I. – À la première phrase de l’alinéa 4, substituer aux mots :

« représentant de l’État dans le département »,

les mots :

« ministre chargé du logement ».

II. – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 5.

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à substituer au Préfet de département le ministre du logement pour l’agrément des syndics d’intérêt collectif.

En effet, le choix de réaliser cet agrément au niveau préfectoral pose plusieurs difficultés :

1° Il n’est pas précisé si le syndic doit être agréé par le préfet de chaque département où il a vocation à intervenir ou s’il s’agit du préfet du département du siège du syndic avec une validité de l’agrément pour l’ensemble du territoire national. Dans ce second cas il risque d’exister des inégalités de traitement entre syndics aux compétences comparables comme pour tous les dispositifs nationaux où chaque préfet est juge.

2° Les préfectures ne disposent que de peu d’expertise interne en matière de gestion de biens immobiliers, contrairement aux administrations centrales et, selon le profil des départements, il existera de fortes inégalités de moyens et de compétences entre services déconcentrés d’un département à l’autre.

Il apparaît donc préférable que l’agrément soit délivré au niveau national, pour l’ensemble du territoire et par le ministre du logement qui pourra s’appuyer sur une instruction solide par les administrations centrales placées sous sa responsabilité. Si nous souhaitons faire de cet agrément un vrai gage de qualité, le nombre de syndics ayant vocation à l’obtenir demeurera limité et il n’y aura donc pas de charge excessive pour l’administration.