Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

À l’alinéa 5, après le mot :

« agriculture, »,

insérer les mots :

« du pastoralisme, ».

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à intégrer le pastoralisme dans le dispositif de communication destiné à sensibiliser et à informer l’ensemble des professionnels de l’enseignement et de l’éducation des établissements élémentaires et secondaire publics et privés.

Les métiers de l’élevage pastoral présentent un certain nombre de spécificités liés notamment à la valorisation d’espaces naturels de parcours :

- Les éleveurs transhumants et les bergers et vachers salariés font reposer leurs pratiques sur des savoir-faire découlant d’une connaissance approfondie des animaux, des ressources pastorales et plus globalement des milieux dans lesquels ils évoluent et qui nécessitent un temps long d’apprentissage.

- Les métiers de berger / vacher transhumant (salarié et éleveur) connaissent de nombreuses mutations en lien avec l’évolution du contexte socio-économique et écologique touchant les territoires pastoraux (contexte de prédation et augmentation des conflits d’usages).

- Les dispositifs de formation et d’accompagnement des candidats aux métiers d’éleveurs et de bergers vachers salariés reposent sur un réseau de 5 (et bientôt 7) centres de formation (cf. carte) de formation qui ont exprimé le besoin de se réunir au sein d’une association nationale et qui travaille en relation avec l’UMT Pastoralisme (Idele et Institut Agro Montpellier).

- Les enjeux associés aux mutations que connaissent ces métiers ont fait l’objet de diagnostics partagés portant spécifiquement, dans le cadre de la démarche d’inscription de la transhumance au PCI de l’humanité et du séminaire de l’Association Française de Pastoralisme de 2020.

- Il en ressort que les centres mettent en œuvre leurs actions dans le cadre de dispositifs de formation professionnelle ayant du mal à intégrer l’ensemble des spécificités liés à ces métiers, et notamment :

- Le besoin d’adapter le contenu et les supports de formation aux savoir-faire complexes et au contexte de changement climatique.

- La difficulté à organiser le tutorat et l’accompagnement « dans la durée » nécessaire à l’apprentissage des savoir-faire complexes.

- Les difficultés d’accession aux dispositifs de formation continue pour les bergers salariés saisonniers.

- La nécessité de renforcer les dispositifs de liens avec les structures professionnelles gérant les dispositifs de type bourses d’emploi, et d’accompagnement à l’installation en tant qu’éleveurs pour une partie d’entre eux (espaces tests, pépinières, …).