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- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Laëtitia Romeiro Dias et plusieurs de ses collègues visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale (3661 rectifié)., n° 3791-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)






























































































































































































































































I. – Au début, ajouter l’alinéa suivant :
« I. – Au premier alinéa de l’article 521‑1 du code pénal, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » et le montant : « 30 000 euros » est remplacé par le montant : « 45 000 euros ». »
II. – En conséquence, à l’alinéa 2, substituer aux mots :
« trois ans d’emprisonnement et à 45 000 euros »
les mots :
« cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros ».
Le présent amendement des députés LaREM renforce les peines prévues à l’article 521-1 du code pénal, qui incrimine les sévices graves ou de nature sexuelle et les actes de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité. Ces peines sont actuellement de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Cet amendement propose de les porter à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
Cet amendement aggrave en outre la circonstance aggravante qui était créée par l’article 8 de la proposition de loi. Lorsque les faits de sévices graves, sévices sexuels ou actes de cruauté auront entraîné la mort de l’animal, ces faits seront punis d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros.
L’augmentation des peines prévues à l’article 521-1 du code pénal et la création d’une circonstance aggravante permettront de durcir la répression à l’égard des auteurs de sévices graves, de sévices sexuels et d’actes de cruauté envers les animaux. Il s’agit ainsi d’adresser un signal fort afin d’assurer l’effectivité de la répression des auteurs de ces actes. Une telle augmentation des peines permettra aux juridictions de prononcer des peines à la hauteur de la gravité des actes commis.