Commission des affaires européennes


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Présidence de Pieyre-Alexandre Anglade, député de la quatrième circonscription des Français établis hors de France

Salle de la commission des affaires européennes - 30 octobre 2024 | Copyright : Assemblée nationale
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Présentation

La commission des affaires européennes n’est pas une commission permanente : ses 48 membres sont également membres d’une commission permanente en application du principe de double appartenance.

Sa mission est de contrôler l’action européenne du gouvernement et de suivre les politiques européennes développées par les institutions de l’Union. À ce titre, elle examine les projets de textes européens qui lui sont soumis au titre de l’article 88-4 de la Constitution, vérifie si les projets d’actes législatifs européens sont conformes au principe de subsidiarité, prend l’initiative de résolutions européennes destinées au Gouvernement ou aux institutions européennes, participe aux conférences interparlementaires européennes…

Comptes rendus des réunions
Rapports d’activité

Agenda - Prochaines réunions

mercredi 12 novembre 2025
15h00

Empêcher la ratification de l’accord entre l'Union européenne et le Mercosur en demandant à l’État français la saisine de la Cour de justice de l’Union européenne pour cause d’incompatibilité de l’accord avec les traités européens (n° 1785) : examen de la proposition de résolution européenne de M. François Ruffin et plusieurs de ses collègues (M. François Ruffin, rapporteur);
Nomination de rapporteurs sur :
la proposition de résolution européenne de Mme Julie Laernoes et plusieurs de ses collègues visant à réaffirmer l’ambition climatique de la France au niveau européen (n° 2002) ;
la proposition de résolution européenne de Mme Marietta Karamanli et plusieurs de ses collègues visant à soutenir une politique d’interdiction de tous les néonicotinoïdes dont l’acétamipride dans l’Union européenne, soutenir fortement et durablement les agriculteurs français et européens sur des solutions alternatives validées par les instances et institutions scientifiques, mettre en place de façon urgente un programme de travail, des engagements et un calendrier précis pour enfin mettre en place des mesures miroirs sanitaires et environnementales sur l’ensemble des pesticides interdits dans l’Union européenne à l’égard des États tiers (n° 1786) ;
la proposition de résolution européenne de Mme Isabelle Rauch sur le télétravail transfrontalier (n 1759) ;
la proposition de résolution européenne de Mme Isabelle Rauch sur l’affiliation sociale des enfants de travailleurs frontaliers (n° 1760) ;
la proposition de résolution européenne de Mme Isabelle Rauch sur l’universalité des droits conférés aux élus des zones transfrontalières (n° 1859) ;
la proposition de résolution européenne de Mme Isabelle Rauch relative aux allocations chômage des travailleurs frontaliers (n° 1893).

mercredi 19 novembre 2025
15h00 (Réunion prévisionnelle)

La politique monétaire de la zone euro face au défi climatique : examen du rapport d’information (M. Henri Alfandari et Mme Danièle Obono, rapporteurs d’information) ;
L’avenir du projet spatial européen après Ariane 5 : examen du rapport d’information (Mme Constance Le Grip et M. Laurent Mazaury, rapporteurs d’information).

Actualités


Garantir l’attribution post 2030 de la bande de fréquences inférieure à 700 mégahertz à la télévision numérique terrestre

Le mercredi 5 novembre 2025, la commission des affaires européennes a examiné une proposition de résolution européenne visant à garantir l’attribution post 2030 de la bande de fréquences inférieure à 700 MHz à la télévision numérique terrestre (TNT).

 

Les États sont souverains dans l’attribution des fréquences sous une double réserve, une harmonisation des législations nationales au niveau européen, une coordination entre États de la gestion du spectre sous l’égide d’une agence spécialisée de l’Organisation des nations unies (ONU), l’Union internationale des Télécommunications (UIT).

 

En effet, au regard de la nature des ondes qui traversent les frontières terrestres et maritimes, les États participent à des Conférences mondiales de radiocommunications (CMR) pour éviter les risques de brouillage dus à une mésentente frontalière.

 

La décision (UE) 2017/899, dite « décision UHF », qui harmonise les législations des États membres, garantit l’attribution prioritaire de la bande de fréquences inférieure à 700 MHz à la télévision numérique terrestre (TNT) ainsi qu’aux programmes et événements spéciaux (PMSE) jusqu’en 2030.

 

L’attrition de l’utilisation de la TNT ainsi que l’évolution des usages en la matière au sein des États membres de l’Union européenne (UE) font craindre une remise en cause de cette attribution prioritaire, alors même que la France fait partie des États membres de l’UE soutenant sa prorogation après 2030.

 

Le risque d’attribuer cette fréquence notamment aux fournisseurs d’accès à internet (FAI) n’est donc pas faible, avec pour corollaire une fragmentation accentuée du paysage audiovisuel, une perte de l’anonymat des téléspectateurs au profit d’une individualisation renforcée des offres de contenu pouvant conduire à un enfermement dans des bulles informationnelles.

 

La TNT est plus sobre en énergie que les autres moyens de diffusion, et moins coûteuse pour l’utilisateur final. Elle est surtout plus respectueuse de la vie privée des utilisateurs. Il s’agit également d’un mode de réception souverain contribuant à prévenir les menaces d’ingérences étrangères, et qui reste, en France, un mode d’accès majeur à la télévision, pour 4 millions de spectateurs. Ce mode de diffusion est également facteur de cohésion sociale.

 

Cette prorogation sera discutée lors de la tenue des deux prochaines CMR, en 2026 et surtout, en 2031, ou une position définitive sera arrêtée

 

La PPRE demande que la France soutienne tant dans les instances internationales qu’au sein du comité technique chargé de conseiller la Commission européenne sur la position à adopter, le Radio Spectrum Policy Group (RSPG), une position ambitieuse de maintien de la bande de fréquence « UHF » à la TNT ainsi qu’aux PMSE.

 

La proposition de résolution européenne a été adoptée et renvoyée à la commission des affaires économiques, saisie au fond.

 

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L'élargissement de l'Union européenne

Jeudi 30 octobre 2025, la commission des affaires européennes a auditionné Mme Marta Kos, Commissaire européenne en charge de l’élargissement, en commun avec la commission des affaires européennes du Sénat.

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Le prélèvement sur recettes de la France au profit de l’Union européenne (PSR-UE)

Le mercredi 29 octobre 2025, Mme Constance Le Grip, référente sur les questions budgétaires, a présenté une communication sur le prélèvement sur recettes de la France au profit de l’Union européenne (PSR-UE), qui fait l’objet de l’article 45 du projet de loi de finances pour l’année 2026.

En vertu de son appartenance à l’Union européenne, fondée sur l’article 88-1 de la Constitution, la France doit contribuer chaque année au budget européen. La contribution française prend la forme d’un prélèvement sur recettes, qui recouvre : une fraction de la taxe sur la valeur ajoutée ; une ressource assise sur les emballages plastiques non recyclés ; et une ressource RNB qui dépend du poids de l’économie française dans le revenu national brut européen.

Le prélèvement sur recettes est attendu à 28,8 Md€ pour 2026, en hausse de 5,7 Md€ par rapport à son niveau estimé pour 2025. La communication s’est attachée à montrer que cette augmentation résultait principalement d’un effet de rattrapage des retards accumulés dans la mise en œuvre de la politique de cohésion, lesquels avaient entraîné une baisse temporaire des contributions nationales en 2024 et 2025.

La communication rend également compte des bons taux de retours de la France, qui s’affirme comme premier bénéficiaire en volume du budget européen pour la deuxième année consécutive, avec 16,5 Md€ de dépenses réalisées sur son territoire, auxquels s’ajoutent encore les crédits obtenus au titre de Next Generation EU. Le gouvernement demeure pleinement mobilisé pour améliorer encore le taux de retour français.

Elle aborde enfin les principaux enjeux que soulèvera le cadre financier pluriannuel 2028-2034, dont la négociation vient de s’ouvrir à Bruxelles.

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