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- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la croissance et la transformation des entreprises (n°1088)., n° 1237-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code du travail






















































































































































































































































































































Le premier alinéa de l’article L. 3324‑5 du code du travail est ainsi modifié :
1° À la fin de la première phrase, les mots : « plafonds déterminés par décret » sont remplacés par les mots : « trois fois le plafond annuel retenu pour la détermination du montant maximum des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales » ;
2° À la seconde phrase, les mots : « le même » sont supprimés.
Le titre III du présent projet de loi se nomme “Des entreprises plus justes”. Si cela se traduit par un partage de la valeur accru en faveur des salariés, encore faut-il qu’il bénéficie prioritairement aux salariés aux revenus faibles ou intermédiaires. En 10 ans, la part de la réserve de participation attribuée aux 10 % des salariés les mieux rémunérés a ainsi augmenté de 47 % à 58 %.
Dans son discours de Bagatelle, le général de Gaulle, inspirateur avec l’ordonnance de 1967 du dispositif de la participation, souhaitait bâtir “l’Association des hommes, de leurs intérêts, de leurs capacités [...]. Ce sont des sociétaires, et non des adversaires, qui selon nous, doivent assurer ensemble la marche des entreprises.”
Pour atteindre ce but, une répartition plus égalitaire de la participation est nécessaire. C’est pourquoi, cet amendement propose d’abaisser le plafond du salaire pris en compte dans le calcul de la répartition de la participation.
Actuellement fixé à 4 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 158 928 €, ce plafond pourrait être ramené à 3 PASS. A 119 196 €, le plafond se situerait à un niveau bien supérieur à la rémunération moyenne des cadres en France (54 800 € bruts annuels en 2014).
La participation est un formidable vecteur pour partager les bénéfices de l’entreprise, et associer davantage les salariés à la réalisation du projet d’entreprise. Cet amendement permet de faire en sorte qu’elle ne devienne pas source d’inégalités.