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- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, portant création d'une Agence nationale de la cohésion des territoires (n°1393)., n° 1662-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)


















































































































































































































































































































Le dernier alinéa de l’article L. 5111‑1 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Après la deuxième phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Des conventions ayant le même objet peuvent également être conclues, afin de développer les synergies avec les territoires ruraux, entre une métropole ou une communauté urbaine, d’une part, et des établissements publics de coopération intercommunale ou des communes situées en dehors du territoire métropolitain ou de la communauté urbaine, d’autre part, dans le cadre de la mise en œuvre des contrats de cohésion territoriale mentionnés au I bis de l’article L. 1231‑2. » ;
2° À la troisième phrase, après le mot : « réalisent » sont insérés les mots : « en application du présent alinéa ».
Le présent amendement, qui se fonde sur l’expérimentation des contrats de réciprocité, a pour objectif de permettre aux métropoles et aux communautés urbaines de venir en appui d’offre d’ingénierie en dehors de leur zone géographique, par dérogation au principe de spécialité territoriale d’un établissement public. Cet amendement est justifié par l’intérêt du territoire pour lesquels interviendra la métropole ou la communauté urbaine, mais également par les effets de ces interventions pour la métropole ou la communauté urbaine elle-même, par exemple dans le cas d’un bassin d’attraction.