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Dénonciation du nettoyage ethnique des populations arméniennes du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan : adoption d'une proposition de résolution européenne
Mercredi 17 janvier, la commission des affaires européennes a adopté à l'unanimité une proposition de résolution européenne, déposée par Anne-Laurence Petel et plusieurs de ses collègues, visant à dénoncer le nettoyage ethnique des populations arméniennes du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan et à exiger le respect de l’intégrité territoriale de la République d’Arménie.
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Négociations relatives à l'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie à l'Union européenne : audition de Laurence Boone
Mercredi 20 décembre, la commission des affaires européennes a auditionné Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe, sur les résultats du Conseil européen des 14 et 15 décembre 2023. Les thématiques abordées lors de ce Conseil européen sont l'élargissement de l'Union européenne à l'Ukraine et à la Moldavie, et la révision à mi-parcours du budget à long terme de l'UE pour la période 2021-2027.
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Loi européenne sur l'espace : adoption d'une proposition de résolution européenne
Le mercredi 13 décembre 2023, la commission des affaires européennes a adopté la proposition de résolution européenne (PPRE) relative à l'adoption d'une loi européenne sur l'espace présentée par Mme Cécile Rilhac (Renaissance - Apparentée au groupe), et autorisé le dépôt du rapport associé.
La gestion du trafic spatial est un enjeu pressant eu égard à l’augmentation quasi exponentielle du nombre d’objets spatiaux – notamment en orbite basse – et à la multiplication concomitante du nombre de débris.
Lors de la réunion du Conseil du vendredi 8 décembre 2023, les États membres ont adopté des conclusions dressant « un état des lieux de la gestion du trafic spatial », sans aller jusqu’à demander explicitement l’adoption d’une législation européenne. Pourtant, en l’absence de norme contraignante à l’échelle internationale, une réglementation centrée sur les aspects civils est devenue impérieuse. Elle devrait mêler un socle contraignant de normes techniques et des incitations pour stimuler la base technologique du New Space européen. Dans une logique de réciprocité, ses dispositions s’imposeraient à tous les fournisseurs de services spatiaux opérant dans l’Union européenne, y compris ceux issus de pays tiers.
En parallèle, le renforcement des capacités européennes de surveillance et de suivi de l’espace (dites « SST ») est indispensable, alors que la capacité de surveillance de l’Union est estimée à seulement 5 % de celle des États-Unis.
La PPRE et le rapport associé découlent d’un travail d’audition et de consultation d’acteurs d’horizons variés (représentants de la Commission européenne, d’administrations françaises ou encore de fournisseurs de services satellitaires). La présentation d’une future loi européenne sur l’espace est espérée sous la présidence belge du Conseil. L’adoption d’un modèle européen pour la gestion du trafic spatial, selon une démarche proactive, servira en outre de base de négociation pour parvenir, à terme, à un accord de niveau international.
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Recours aux fonds européens en cas de catastrophe météorologique ou climatique : communication et présentation d’un projet d’avis politique
Mercredi 6 décembre, Jean-Pierre Pont (Renaissance) a présenté une communication puis la commission des affaires européennes a examiné un projet d'avis politique sur le recours aux fonds européens en cas de catastrophe météorologique ou climatique.
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Réponse européenne à l’Inflation Reduction Act (IRA) : adoption d'une proposition de résolution européenne
Le mercredi 22 novembre, la commission des affaires européennes a examiné le rapport d'information sur la réponse européenne à l'Inflation Reduction Act (IRA) et adopté une proposition de résolution européenne.
L’adoption de l’Inflation Reduction Act marque le ralliement des États-Unis à la lutte contre le réchauffement climatique, avec un budget d’investissement dans la transition énergétique évalué à 370 milliards d’euros. Dès son vote par le Congrès américain, ce texte a néanmoins fait craindre un déficit de compétitivité des entreprises européennes dans le domaine des technologies propres, entraînant un risque de délocalisations ou de réorientations de projets industriels.
L’Union européenne s’est néanmoins très rapidement saisie de cet enjeu et a apporté en quelques semaines une première réponse réglementaire. La présentation par la Commission européenne du plan industriel du Pacte Vert doit ainsi permettre à l’Union européenne de répondre à l’IRA américain, avec l’adoption à venir de trois textes visant à sécuriser les approvisionnements en matières premières critiques, soutenir l’implantation d’industries propres sur le sol européen et garantir un prix raisonnable sur le marché de l’électricité.
Les institutions européennes doivent toutefois compléter la réponse réglementaire à l’IRA par un volet budgétaire et commercial. Si les fonds européens dédiés à la transition énergétique sont d’un montant comparable à celui de l’IRA, la constitution d’un véritable Fonds de souveraineté doit intervenir le plus rapidement possible, pour soutenir budgétairement les projets industriels stratégiques. Par ailleurs, l’Union européenne doit coopérer en bonne intelligence avec les États-Unis sur le plan commercial, de manière à rendre les produits européens éligibles aux crédits d’impôt prévus par l’IRA.
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Intelligence artificielle : communication et adoption d’un projet d’avis politique
Mercredi 15 novembre, Mme Constance Le Grip (RE) a présenté une communication sur l'intelligence artificielle (IA), détaillant le contenu et la portée du règlement relatif à l'IA en cours de négociation et visant à doter l'Union européenne d'un cadre juridique.
Cette présentation a soulevé plusieurs enjeux ayant trait au règlement (protection des données personnelles, respect des droits d’auteur et souveraineté numérique européenne). Elle a permis de prendre date et de proposer une méthode d’action pour l’Union européenne.
À la suite de cette communication, la commission des affaires européennes a adopté un projet d'avis politique relatif à l'intelligence artificielle.
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Bilan des accords de libre-échange : présentation du rapport d'information
Mercredi 25 octobre 2023, la commission des affaires européennes a examiné le rapport d'information sur le bilan des accords de libre-échange (rapporteurs : Lysiane Métayer et Thomas Ménagé).
Alors que les accords de libre-échange de l’Union européenne n’ont eu de cesse de susciter la polémique – qu’il s’agisse du CETA hier ou du projet d’accord avec le Mercosur aujourd’hui –, il a semblé intéressant aux rapporteurs d’essayer de dresser un bilan de ces accords de libre-échange (ALE), sans présupposés et dans un souci d’objectivité. Les rapporteurs espèrent ainsi contribuer à éclairer utilement les débats sur cette question d’actualité et ont tâché de proposer des solutions afin de corriger les écueils des accords de libre-échange qu’ils ont constatés au fur et à mesure de leurs travaux.
Parce que les accords de libre-échange de l’Union européenne ne sauraient être évalués qu’à l’aune de leurs résultats purement économiques, le choix a été fait d’inclure dans ce « bilan » des ALE des considérations relatives à la protection des consommateurs, à la préservation de l’environnement et du climat ou encore aux droits des travailleurs.
Sur l’ensemble de ces thématiques, les rapporteurs dressent un bilan contrasté. Sur les points qu’ils estiment nécessaire d’améliorer, les rapporteurs formulent des recommandations, pour la plupart communes, notamment afin de mieux évaluer les conséquences des accords conclus, en particulier en matière commerciale, de renforcer l’implication des parlements nationaux dans le suivi des négociations commerciales européennes et de soutenir les agriculteurs.
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Non-renouvellement de l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne : rejet d'une proposition de résolution européenne
Mercredi 25 octobre, la commission des affaires européennes a rejeté la proposition de résolution visant au non-renouvellement de l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne.
Mme Delphine Batho a estimé que la proposition de la Commission européenne de soumettre au vote des États membres un renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour une durée de dix ans interrogeait à nouveau la responsabilité des pouvoirs publics. Faut-il, en effet, "ré-autoriser une substance dont la nocivité pour la santé et la biodiversité a été largement démontrée par des organismes de recherche les plus reconnus ?"
L'objectif de cette initiative était de faire adopter une résolution - à l’image de celle adoptée le 7 septembre 2023 par le Parlement des Pays‑Bas - invitant la France à renouveler sa prise de position de 2017, qui avait consisté à voter contre le renouvellement de l’autorisation européenne, et à promouvoir auprès des autres États membres un plan de sortie coordonné du glyphosate.
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Prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne (PSR UE) et révision du cadre financier pluriannuel de l’Union : présentation d'une communication
Mercredi 18 octobre, MM. Manuel Bompard et Alexandre Holroyd, référents Économie et Budget de l’Union, ont présenté une communication sur le prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne (PSR UE) et la révision du cadre financier pluriannuel de l’Union à la commission des affaires européennes.
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Révision des règles budgétaires du Pacte de stabilité et de croissance : examen du rapport d'information
Mercredi 11 octobre, la commission des affaires européennes a examiné le rapport d'information sur la révision des règles budgétaires du Pacte de stabilité et de croissance (rapporteurs Alexandre Holroyd et Marietta Karamanli).
Ce rapport intervient à la suite de la présentation par la Commission européenne d’un paquet législatif destiné à bâtir un nouveau cadre de gouvernance économique, alors que les règles actuelles ont montré leurs défauts au fil de leur mise en œuvre. Ces défauts ne sauraient toutefois justifier leur suppression, des règles communes minimales étant nécessaires dans une union monétaire.
La définition d’un nouveau cadre est, de fait, un enjeu central pour l’Union, alors que les dettes publiques n’ont cessé d’augmenter depuis l’instauration des premières règles, sous l’effet notamment des différentes crises.
Les rapporteurs souhaitaient ainsi, en s’exprimant sur la proposition de la Commission, contribuer à l’élaboration de ce nouveau cadre. Ils appellent tout particulièrement à veiller à ce que l’esprit d’individualisation des trajectoires qui a présidé à la réforme soit bien respecté et que les nouvelles règles ne reproduisent pas les défauts des règles actuelles, notamment en matière de complexité.
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Sécurité énergétique et réforme du marché de l’énergie : examen du rapport d'information
Mercredi 11 octobre, la commission des affaires européennes a examiné le rapport d'information sur la sécurité énergétique et la réforme du marché de l'énergie (rapporteures Pascale Boyer et Nathalie Oziol).
L’Union européenne est confrontée à de nombreux défis dans le domaine de l’énergie. Le premier objectif est le verdissement du mix énergétique, de manière à atteindre l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 fixé par le Pacte Vert. Le second objectif tient à la nécessaire réduction de la dépendance vis-à-vis des importations, notamment par la diversification des approvisionnements. Le troisième objectif est la protection des consommateurs professionnels et non professionnels vis-à-vis de la volatilité des prix du marché de court terme.
Les rapporteures sont en désaccord sur les moyens à mobiliser pour atteindre ce triple objectif, dessinant ainsi deux trajectoires possibles de la transition énergétique nationale et européenne.
Le premier désaccord tient à la composition du mix énergétique : si Mme Pascale Boyer considère que le mix français et européen doit reposer en grande partie sur le nucléaire, Mme Nathalie Oziol prône un mix 100% renouvelables à horizon 2050.
Le second désaccord entre les rapporteures tient au mécanisme de fixation des prix de l’électricité. Mme Pascale Boyer est satisfaite de la réforme en cours de négociation au niveau européen, malgré la nécessité de mieux inclure les installations nucléaires existantes dans les contrats de long terme. Mme Nathalie Oziol défend la sortie de la France du marché européen de l’électricité, une généralisation des tarifs réglementés de vente, et le retour à un système public de production, de transport et de distribution de l’électricité.
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Commission des affaires européennes
16e législature (22 juin 2022 - 9 juin 2024)
Présidence de Pieyre-Alexandre Anglade, député de la quatrième circonscription des Français établis hors de France