N° 3381

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

ONZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 12 Novembre 2001

RAPPORT

DÉPOSÉ

en application de l'article 16 du Règlement,

PAR LA COMMISSION SPÉCIALE CHARGÉE

DE VÉRIFIER ET D'APURER LES COMPTES (1),

sur les comptes de l'Assemblée nationale de l'exercice 2000

ET PRÉSENTÉ

PAR M. Didier MATHUS

Député.

La commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes est composée de: MM. Didier Mathus, président ; Jean-Pierre Foucher, Jean Rigal, vice-présidents; Mme Monique Denise, M. Henri de Gastines, secrétaires ; MM.Didier Chouat, Charles de Courson, Jacky Darne, Arthur Dehaine, Francis Delattre , François Dosé , Jean-Louis Dumont, Daniel Feurtet, Jean-Yves Gateaud et Robert Pandraud .

S O M M A I R E

Introduction 5

I. L'exécution du budget de 2000 8

A - La section d'investissement 9

B - La section de fonctionnement 9

C - Les recettes propres 16

II. Le compte de résultat 16

III. Le bilan 18

A - Les éléments de l'actif 18

B - Les éléments du passif 20

IV. Les comptabilités annexes 21

V. Les représentants au Parlement Européen 29

Examen en Commission 30

__

ANNEXE :

LES DÉPENSES DE PERSONNEL EN 2000

I. Les dépenses de rémunération 32

A - La rémunération des personnels statutaires 32

B - La rémunération des personnels contractuels 35

II. Les dépenses de protection sociale 36

A - Les dépenses de sécurité sociale et de prévoyance 37

B - Les autres dépenses à caractère social 38

III. Les autres dépenses 39

A - Les frais de recrutement 39

B - Les dépenses de formation professionnelle 40

Conclusion 41

Mesdames,

Messieurs,

Depuis la réforme du Règlement de notre assemblée de janvier 1994(1), la Commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes est tenue, en application de l'article 16, d'établir un rapport public à l'issue de chaque exercice.

Le présent rapport confirme, pour la huitième année, le souci de l'Assemblée nationale d'exposer publiquement les conditions dans lesquelles son budget a été exécuté.

On rappellera que la Commission spéciale instituée par l'article 16 du Règlement de l'Assemblée nationale a pour mission d'examiner chaque année les comptes de l'exercice clos. Afin qu'elle puisse remplir sa mission, les Questeurs lui soumettent, après avoir arrêté les livres comptables, le compte financier de l'Assemblée qui comprend le compte administratif présentant les dépenses et les recettes budgétaires de l'exercice ainsi que les états comptables. Un rapport résumant les opérations inscrites dans ces documents lui est également remis.

(1) Résolution n° 151 du 26 janvier 1994 modifiant l'article 16 du Règlement.

Les membres de la Commission spéciale peuvent, en outre, prendre connaissance des mandats et de leurs pièces justificatives et poser toutes questions complémentaires aux Questeurs.

La Commission spéciale donne quitus aux Questeurs et décharge au Trésorier de leur gestion pour l'exercice considéré. A défaut de donner quitus, elle doit rendre compte à l'Assemblée.

La Commission spéciale est composée de quinze membres, désignés à la représentation proportionnelle des groupes.

__

Pour la troisième année consécutive, la Commission spéciale a décidé de compléter la présentation habituelle de l'exécution du budget de l'exercice clos par une annexe thématique. Celle-ci portera, cette année, sur les dépenses de personnel.

BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

 

 

Réalisé

Budget

Réalisé

Solde

Variations 2000/1999

1999

2000

2000

2000

D absolu

D %

A - SECTION DE FONCTIONNEMENT

 

 

Total de la section

2 742 518 103

2 843 336 500

2 796 734 162

46 602 338

54 216 059

1,98%

60

Achats de biens et fournitures

39 137 541

42 481 000

40 574 220

1 906 780

1 436 679

3,67%

61-62

Services extérieurs

249 181 495

257 450 000

251 201 334

6 248 666

2 019 839

0,81%

63

Impôts et taxes

18 753 982

18 534 500

19 601 072

-1 066 572

847 091

4,52%

64

Charges de personnel

914 310 610

961 521 000

944 727 832

16 793 168

30 417 221

3,33%

dont

 

Charges de rémunération

703 392 085

744 671 000

731 558 226

13 112 774

28 166 141

4,00%

Charges sociales et diverses

210 918 526

216 850 000

213 169 606

3 680 394

2 251 080

1,07%

65

Charges parlementaires

1 514 266 863

1 541 140 000

1 538 272 591

2 867 409

24 005 728

1,59%

dont

 

Indemnités parlementaires

298 486 581

302 087 000

300 690 333

1 396 667

2 203 752

0,74%

Charges sociales

372 830 118

377 820 000

367 494 532

10 325 468

-5 335 586

-1,43%

Secrétariat parlementaire

759 261 129

766 758 000

782 581 434

-15 823 434

23 320 305

3,07%

Voyages et déplacements

24 038 665

24 850 000

24 396 131

453 869

357 466

1,49%

Charges de représentation

27 522 808

31 355 000

30 125 602

1 229 398

2 602 794

9,46%

Autres charges

32 127 562

38 270 000

32 984 559

5 285 441

856 997

2,67%

67-69

Charges exceptionnelles et imprévues

6 867 612

22 210 000

2 357 113

19 852 887

-4 510 499

-65,68%

 

B - SECTION D'INVESTISSEMENT

232 349 094

131 735 000

109 479 595

22 255 405

-122 869 498

-52,88%

C - CHARGES TOTALES (A+B)

2 974 867 197

2 975 071 500

2 906 213 758

68 857 742

-68 653 439

-2,31%

D - RECETTES PROPRES ET

AUTRES RESSOURCES

52 373 842

22 360 000

31 229 744

8 869 744

-21 144 098

-40,37%

E - CHARGES NETTES TOTALES (C-D)

2 922 493 355

2 952 711 500

2 874 984 014

77 727 486

-47 509 341

-1,63%

 

I - L'EXÉCUTION DU BUDGET DE 2000

La dotation inscrite au budget général de l'Etat pour financer les besoins de l'Assemblée nationale en 2000 s'élevait à 2.952,7 millions de francs, soit une hausse de 3,6% par rapport à la dotation de 1999 (2.849,9 millions de francs). Par ailleurs, 22,4 millions de francs de recettes propres étaient attendues.

Au total, le budget de l'Assemblée s'élevait donc à 2.975,1 millions de francs, ainsi répartis :

- 131,7 millions de francs de crédits d'investissement (soit 4,4% du budget),

- 2.843,4 millions de francs de crédits de fonctionnement (soit 95,6% du budget).

La clôture des comptes fait apparaître un solde positif de 77 millions de francs, contre un déficit de 103,3 millions de francs en 1999, ramené à un excédent de 0,2 million de francs par une dotation complémentaire de 73,5 millions de francs et un prélèvement de 30 millions de francs sur les excédents des exercices antérieurs.

Ce solde de 77 millions de francs résulte d'un excédent de 46,6 millions de francs du budget de fonctionnement, de 22,2 millions de francs du budget d'investissement et d'un dépassement de 8,9 millions de francs sur les prévisions de recettes.

Alors qu'elles ont connu un accroissement sensible en 1998 (+ 8,88%) et en 1999 (+ 2,58%), les charges totales pour l'exercice 2000 sont en diminution (-2,31%), de même que les charges nettes globales (charges totales _ recettes propres) qui sont en baisse de 1,63%.

Compte tenu de l'excédent budgétaire, les dépenses totales de l'Assemblée ont représenté 97,4% de la dotation reçue de l'Etat (104,4% en 1999).

A - La section d'investissement

Après deux années marquées par des dépenses d'investissement très élevées liées aux travaux de rénovation de l'Hôtel de Lassay (186,5 millions de francs en 1998 et 232,3 millions de francs en 1999), l'exercice 2000 connaît une forte baisse des dépenses d'investissement (109,5 millions de francs, soit une baisse de 52,8%, qui se traduit par un excédent de 22,2 millions de francs par rapport aux crédits initiaux (131,7 millions de francs).

La part la plus importante des dépenses d'investissement concerne les opérations immobilières et mobilières gérées par le Secrétariat pour les Affaires immobilières, les programmes et les marchés (S.A.I.P.M.) qui se sont élevées à 93,9 millions de francs, notamment plusieurs chantiers relevant du Schéma directeur du Patrimoine, la poursuite de la mise en _uvre du Schéma directeur technique tous fluides ainsi que le réaménagement de la régie et du studio de télévision. On citera également la rénovation d'une salle de Commission, l'aménagement des nouveaux locaux du service des Comptes rendus analytiques, et plusieurs opérations de désamiantage.

Les autres dépenses d'investissement (15,6 millions de francs) concernent notamment les achats de matériels informatiques à hauteur de 6,5 millions de francs. On observe une forte baisse sur ce chapitre correspondant au retour à un rythme moins soutenu d'achats. En 1999, en effet, la rénovation du parc informatique avait été accélérée en prévision du passage à l'an 2000.

D'autres dépenses concernent également la mise à jour d'installations téléphoniques, l'acquisition de matériels de bureau (télécopieurs, photocopieurs), l'achat de véhicules et les prêts au logement qui ont connu une forte baisse.

B - La section de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement progressent de 1,98% en s'élevant à 2.796,7 millions de francs contre 2.742,5 millions de francs en 1999, soit une augmentation de 54,2 millions de francs. Par rapport à une dotation initiale de 2.843,3 millions de francs, la section connaît donc un excédent de 46,6 millions de francs, alors qu'en 1999, le compte s'était soldé par un dépassement de crédits de 27,2 millions de francs.

Comme l'indique le graphisme ci-après, les charges parlementaires et les charges de personnel regroupent l'essentiel des dépenses de fonctionnement (88,8%) avec un total de 2.483 millions de francs.

L'ensemble des charges parlementaires s'élève à 1.538,3 millions de francs contre 1.514,3 millions de francs en 1999, soit une hausse de 1,6%. Le compte connaît par ailleurs un excédent de 2,9 millions de francs.

On notera que les frais de secrétariat (782,58 millions de francs) marquent une hausse globale de 3,07% liée d'une part à l'effet en année pleine d'une hausse de la contribution aux frais de secrétariat des groupes, d'autre part à un dépassement de crédits de 14,5 millions de francs au titre de la contribution aux frais de secrétariat des députés (492,6 millions de francs au total) pour financer la création d'un avantage-repas au profit des collaborateurs qui n'avait pas été prévue dans le budget initial.

Les charges d'indemnité parlementaires et prestations familiales sont conformes aux prévisions à 300,7 millions de francs et sont stables par rapport à 1999 (+0,74%).

Les dépenses de voyages et de déplacements des députés sont stables (24,4 millions de francs, en hausse de 1,5%) mais les charges de représentation correspondant aux dépenses exposées au titre des activités internationales des organes de l'Assemblée connaissent une hausse de 14,9% en passant de 23,9 millions de francs en 1999 à 27,5 millions de francs en 2000.

Les dépenses de personnel connaissent une progression globale de 3,3% en passant de 914,3 millions de francs en 1999 à 944,7 millions de francs en 2000. Toutefois, les crédits non consommés s'élèvent à 16,8 millions de francs, alors qu'un dépassement de crédits de 46,2 millions de francs avait été enregistré en 1999.

Ces dépenses seront examinées dans l'annexe du présent rapport consacrée à cette question.

Les autres dépenses de fonctionnement représentent 11,3% de l'ensemble des dépenses de fonctionnement avec 313,7 millions de francs (313,9 millions de francs en 1999). On notera que les achats de fournitures et de marchandises augmentent de 3,7% avec une dépense de 40,6 millions de francs.

Parmi les « services extérieurs », les dépenses de communication augmentent de 61,2% (73,5 millions de francs en 2000 contre 45,6% en 1999). Cette hausse est due à la mise en place de la Chaîne parlementaire (LCP-AN) à laquelle 37,5 millions de francs ont été alloués en dotation de fonctionnement et en frais d'établissement. Si l'on ajoute une avance de trésorerie de 5 millions de francs versée en septembre 2000 et précomptée sur le versement de la dotation de LCP-AN pour 2001, les flux financiers intervenus entre la Chaîne parlementaire et l'Assemblée s'élèvent à 42,5 millions de francs (cf. le tableau ci-dessous).

Flux financiers intervenus entre La Chaîne parlementaire _ AN et l'Assemblée nationale

En francs

Date

Imputation

Nature de l'opération

Montant

03/02/2000

6239

Constitution du capital social

250 000

03/02/2000

6239

Subvention pour frais d'établissement (1ère partie)

3 750 000

14/03/2000

6233

Dotation de fonctionnement

25 000 000

28/04/2000

6239

Subvention pour frais d'établissement (2ème partie)

5 000 000

12/09/2000

4011

Avance en compte-courant sur la dotation 2001

5 000 000

03/10/2000

6239

Remboursement factures sur frais d'établissement

403 339,22

31/12/2000

6239

Remboursement factures sur frais d'établissement

414 939,59

   

TOTAL

39 818 278,81

Mar-déc 2000

6239

Factures prises en charge par l'Assemblée nationale

2 646 253,95

   

TOTAL GÉNÉRAL

42 464 532,76

A compter de l'exercice 2001, la dotation LCP-AN ne figure plus au budget de l'Assemblée nationale mais sur un chapitre distinct du titre II du budget des charges communes. Conformément à la loi du 30 décembre 1999 portant création de la Chaîne parlementaire, les comptes de la société LCP-AN demeureront toutefois soumis à la Commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes.

Les autres dépenses de services, hors budget « communication », s'élèvent à 177,7 millions de francs contre 203,9 millions de francs en 1999.

On notera que les frais de télécommunication (11,8 millions de francs) marquent une baisse sensible de 14,9% par rapport à 1999 en raison d'une diminution des tarifs obtenue grâce aux marchés passés avec France-Télécom après appels d'offres publics. Cette diminution des tarifs a plus que compensé l'accroissement continu du volume des communications lié au développement des techniques.

BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

 

Réalisé

1999

Budget

2000

Réalisé

2000

Solde

2000

Variations

2000/1999

         

_ absolu

_ %

20 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

205 LOGICIELS

21 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

213 CONSTRUCTIONS

215 MATÉRIELS ET OUTILLAGES

216 COLLECTIONS

218 AUTRES IMMOBILISATIONS

27 IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

29 DÉPENSES IMPRÉVUES

299 DÉPENSES IMPRÉVUES

1 219 492

1 219 492

184 454 603

134 227 291

650 014

11 723 649

37 853 648

46 674 999

0

0

2 820 000

2 820 000

97 915 000

72 000 000

905 000

3 090 000

21 920 000

28 000 000

3 000 000

3 000 000

1 857 482

1 857 482

108 026 133

81 405 783

271 945

825 059

23 523 346

-404 019

0

0

962 518

962 518

-10 111 133

-9 405 783

633 055

264 941

-1 603 346

28 404 019

3 000 000

3 000 000

637 990

637 990

-76 428 470

-52 821 508

-378 070

-8 898 590

-14 330 303

-47 079 018

0

0

52,32%

52,32%

-41,43%

-39,35%

-58,16%

-75,90%

-37,86%

-100,87%

DÉPENSES D'INVESTISSEMENTS

232 349 094

131 735 000

109 479 595

22 255 405

-122 869 498

-52,88%

60 ACHATS ET VARIATIONS DE STOCKS

601 ACHATS DE FOURNITURES D'ATELIERS

602 ACHATS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

604 ACHATS DE FOURNITURES

605 ACHATS DE FLUIDES

607 ACHATS DE MARCHANDISES

61 SERVICES EXTÉRIEURS

611 BASES DE L'A.N. ET BASES EXTÉRIEURES

612 REDEVANCES DE CRÉDIT-BAIL

613 LOCATIONS

615 TRAVAUX D'ENTRETIEN COURANTS

616 PRIMES D'ASSURANCES

617 ÉTUDES ET DOCUMENTATION

62 AUTRES SERVICES EXTÉRIEURS

621 PERSONNEL EXTÉRIEUR À L'A.N.

622 HONORAIRES

623 INFORMATIONS

624 IMPRESSIONS

625 TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS

626 FRAIS POSTAUX ET COMMUNICATIONS

628 RÉGIES D'AVANCES

63 IMPÔTS ET TAXES

631 TAXES SUR LES SALAIRES

633 SYNDICAT DES TRANSPORTS PARISIENS

635 IMPÔTS LOCAUX

636 REDEVANCE DE L'AUDIOVISUEL

637 TAXES ET DROITS SUR LES VÉHICULES

39 137 541

6 148 178

2 160 567

14 085 686

16 441 084

302 027

85 456 184

2 496 476

1 484 376

10 547 679

52 975 450

2 000 422

15 951 781

163 725 311

5 224 198

24 491 850

45 582 109

26 835 982

4 185 942

57 090 275

314 955

18 753 982

44 191

16 409 808

2 155 664

5 952

138 367

42 481 000

6 150 000

2 960 000

15 601 000

17 470 000

300 000

82 715 000

2 580 000

1 900 000

9 550 000

50 985 000

1 500 000

16 200 000

174 735 000

4 050 000

17 980 000

63 560 000

26 800 000

2 735 000

59 265 000

345 000

18 534 500

0

16 048 000

2 300 000

6 500

180 000

40 574 220

6 340 382

2 701 578

15 448 602

15 828 214

255 443

82 920 319

3 038 604

1 003 665

9 132 526

53 660 087

1 556 272

14 529 165

168 281 014

5 351 681

15 590 700

73 629 060

23 186 293

3 167 008

47 124 383

231 889

19 601 072

45 117

16 983 787

2 416 698

6 008

149 462

1 906 780

-190 382

258 422

152 398

1 641 786

44 557

-205 319

-458 604

896 335

417 474

-2 675 087

-56 272

1 670 835

6 453 986

-1 301 681

2 389 300

-10 069 060

3 613 707

-432 008

12 140 617

113 111

-1 066 572

-45 117

-935 787

-116 698

492

30 538

1 436 679

192 205

541 011

1 362 917

-612 869

-46 584

-2 535 864

542 128

-480 711

-1 415 153

684 637

-444 149

-1 422 616

4 555 703

127 483

-8 901 150

28 046 951

-3 649 689

-1 018 935

-9 965 892

-83 066

847 091

926

573 979

261 034

56

11 096

3,67%

3,13%

25,04%

9,68%

-3,73%

-15,42%

-2,97%

21,72%

-32,38%

-13,42%

1,29%

-22,20%

-8,92%

2,78%

2,44%

-36,34%

61,53%

-13,60%

-24,34%

-17,46%

-26 ,37%

4,52%

2,09%

3,50%

12,11%

0,94%

8,02%

BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

 

Réalisé

1999

Budget

2000

Réalisé

2000

Solde

2000

Variations

2000/1999

         

_ absolu

_ %

64 CHARGES DE PERSONNEL

641 PERSONNELS STATUTAIRES

642 PERSONNELS CONTRACTUELS

643 PERSONNELS DE LA PRÉSIDENCE

644 AUTRES PERSONNELS

645 CHARGES SOCIALES

646 PRESTATIONS DIRECTES

647 AUTRES CHARGES SOCIALES

648 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

65 CHARGES PARLEMENTAIRES

651 INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES

652 CHARGES SOCIALES

653 FRAIS DE SECRÉTARIAT

654 VOYAGES ET DÉPLACEMENTS

655 CHARGES SUR RESSOURCES AFFECTÉES

656 REPRÉSENTATION DE L'A.N.

658 AUTRES CHARGES PARLEMENTAIRES

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

671 CHARGES EXCEPT. EXERCICE COURANT

674 CHARGES EXCEPT. EXER. ANTÉRIEURS

69 DÉPENSES IMPRÉVUES

699 DÉPENSES IMPRÉVUES

914 310 610

660 742 983

33 380 288

7 981 409

1 287 404

179 127 202

19 165 988

8 213 180

4 412 155

1 514 266 863

298 486 581

372 830 118

759 261 129

24 038 665

0

27 522 808

32 127 562

6 867 612

5 742 109

1 125 502

0

0

961 521 000

700 444 000

35 816 000

7 661 000

750 000

184 598 000

17 770 000

7 790 000

6 692 000

1 541 140 000

302 087 000

377 820 000

766 758 000

24 850 000

2 400 000

31 355 000

35 870 000

1 210 000

1 210 000

0

21 000 000

21 000 000

944 727 832

687 231 821

35 273 071

7 231 027

1 822 307

183 216 205

17 940 034

7 652 986

4 360 382

1 538 272 591

300 690 333

367 494 532

782 581 434

24 396 131

0

30 125 602

32 984 559

2 357 113

1 797 032

560 081

0

0

16 793 168

13 212 179

542 929

429 973

-1 072 307

1 381 795

-170 034

137 014

2 331 618

2 867 409

1 396 667

10 325 468

-15 823 434

453 869

2 400 000

1 229 398

2 885 441

-1 147 113

-587 032

-560 081

21 000 000

21 000 000

30 417 221

26 488 838

1 892 782

-750 382

534 903

4 089 003

-1 225 955

-560 195

-51 774

24 005 728

2 203 752

-5 335 586

23 320 305

357 466

0

2 602 794

856 997

-4 510 499

-3 945 078

-565 421

0

0

3,33%

4,01%

5,67%

-9,40%

41,55%

2,28%

-6,40%

-6,82%

-1,17%

1,59%

0,74%

-1,43%

3,07%

1,49%

9,46%

2,67%

-65,68%

-68,70%

-50,24%

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

2 742 518 103

2 843 336 500

2 796 734 162

46 602 338

54 216 059

1,98%

70 VENTES DE MARCHANDISES

706 REVERSEMENT DE L'A.G.R.A.N.

707 VENTES DE MARCHANDISES

708 AUTRES PRODUITS ANNEXES

72 VENTES DE DOC. PARLEMENTAIRES

721 VENTES DE DOC. PARLEMENTAIRES

722 VENTES DE PUBLICATIONS DE L'A.N.

73 CESSIONS D'APPROVISIONNEMENT

731 CESSIONS DE FOURNITURES

732 CESSIONS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

75 PRODUITS DE GESTION COURANTE

752 REVENUS DES IMMEUBLES

753 RETENUES HLM-ILN

755 PRODUITS/RESSOURCES AFFECTÉES

758 PRODUITS DIVERS GESTION COURANTE

2 163 384

725 000

415 799

1 022 585

3 449 376

3 441 421

7 955

85 810

12 610

73 200

3 902 813

240 000

17 234

2 750 731

894 848

805 000

0

415 000

390 000

5 225 000

5 200 000

25 000

0

0

0

5 710 000

240 000

20 000

4 950 000

500 000

3 060 196

0

651 032

2 409 164

6 017 877

6 011 145

6 732

22 500

0

22 500

2 372 654

379 719

456

943 886

1 048 594

2 255 196

0

236 032

2 019 164

792 877

811 145

-18 268

22 500

0

22 500

-3 337 346

139 719

-19 544

-4 006 114

548 594

896 812

-725 000

235 233

1 386 579

2 568 501

2 569 724

-1 223

-63 310

-12 610

-50 700

-1 530 159

139 719

-16 778

-1 806 845

153 746

41,45%

-100,00%

56,57%

135,60%

74,46%

74,67%

-15,37%

-73,78%

-100,00%

-69,26%

-39,21%

58,22%

-97,35%

-65,69%

17,18%

BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

 

Réalisé

1999

Budget

2000

Réalisé

2000

Solde

2000

Variations

2000/1999

         

_ absolu

_ %

76 PRODUITS FINANCIERS

762 REVENUS DES PRÊTS AU LOGEMENT

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

771 PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT

774 PROD. EXCEPT. EXERCICES ANTÉRIEURS

775 PRODUITS DE CESSIONS D'ACTIFS

776 REMB. DES COMPAGNIES D'ASSURANCES

78 REPRISE SUR PROVISIONS

6 737 334

6 737 334

6 035 125

3 456 038

1 518 961

591 481

468 644

30 000 000

6 800 000

6 800 000

3 820 000

2 700 000

0

450 000

670 000

0

7 080 166

7 080 166

12 676 351

3 592 698

3 156 204

440 171

5 487 277

0

280 166

280 166

8 856 351

892 698

3 156 204

-9 829

4 817 277

0

342 832

342 832

6 641 226

136 660

1 637 243

-151 310

5 018 633

-30 000 000

5,09%

5,09%

110,04%

3,95%

107,79%

-25,58%

1070,88%

-100,00%

RECETTES PROPRES

52 373 842

22 360 000

31 229 744

8 869 744

-21 144 098

-40,37%

C - Les recettes propres

En 2000, les recettes encaissées ont dépassé les prévisions initiales qui faisaient état de 22,4 millions de francs. Elles s'élèvent finalement à 31,2 millions de francs, soit une augmentation de 39%. Contrairement aux deux exercices précédents, aucun prélèvement sur les excédents des exercices précédents ne vient s'ajouter aux recettes ainsi comptabilisées.

Les principales recettes proviennent structurellement de la vente des documents parlementaires (kiosque et journal officiel) et des intérêts sur prêts au logement. Si ces derniers sont en légère progression en 2000 (7,08 millions de francs contre 6,7 millions de francs en 1999), le produit des ventes de documents parlementaires marque une hausse de 74,46% en passant de 3,45 millions de francs à 6,01 millions de francs. S'y ajoutent notamment 1,97 million de francs correspondant à des ristournes accordées par les compagnies de transports contre 1,76 million de francs en 1999 et une hausse exceptionnelle des remboursements des compagnies d'assurance résultant notamment de l'indemnisation des dégâts immobiliers subis à Paris et dans les locaux de Versailles lors de la tempête de décembre 1999 (2,51 millions de francs).

II - LE COMPTE DE RÉSULTAT

Le compte de résultat recense l'ensemble des charges payées et des produits encaissés par l'Assemblée nationale. 98,9 % des charges et 97,6% des produits figurent déjà dans l'état d'exécution du budget, les autres constituant des charges et produits extra-budgétaires.

Les charges extra-budgétaires se sont élevées à 43,5 millions de francs, en hausse de 21,1% par rapport à 1999. La quasi-totalité concerne les dépenses relatives aux députés européens (43,2 millions de francs).

Les produits extra-budgétaires sont en forte augmentation et s'établissent à 97,2 millions de francs contre 66,9 millions de francs en 1999. Outre les produits sur ressources affectées qui sont l'exacte contrepartie des charges liées aux députés européens, soit 43,2 millions de francs, les produits extra-budgétaires sont principalement constitués des revenus tirés du placement de la dotation.

COMPTE DE RÉSULTAT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

 

PRODUITS

2000

1999

2000

1999

CHARGES D'EXPLOITATION

 

PRODUITS D'EXPLOITATION

 

60

Achats de fournitures et marchandises

40 574 220

39 137 541

70

Ventes de marchandises

3 060 196

1 438 384

61

Services extérieurs

82 920 319

85 456 184

72

Ventes de documents parlementaires

6 017 877

3 449 376

62

Autres services extérieurs

168 580 876

163 878 752

73

Cessions d'approvisionnement

22 500

85 810

63

Impôts, taxes et versements assimilés

19 601 072

18 753 982

74

Dotation de fonctionnement

2 843 231 905

2 691 072 406

64

Charges de personnel

944 727 832

914 310 610

75

Autres produits de gestion courante1

45 628 442

39 789 035

65

Charges parlementaires 1

1 581 528 379

1 550 153 086

 

TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION

2 837 932 698

2 771 690 154

TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION

2 897 960 919

2 735 835 012

CHARGES FINANCIÈRES

 

PRODUITS FINANCIERS

 

66

Charges financières

0

0

76

Produits financiers

60 253 073

35 576 670

TOTAL CHARGES FINANCIÈRES

0

0

TOTAL PRODUITS FINANCIERS

60 253 073

35 576 670

CHARGES EXCEPTIONNELLES

 

PRODUITS EXCEPTIONNELS

 

67

Charges exceptionnelles

2 357 113

6 867 612

77

Produits exceptionnels

13 431 770

8 228 697

69

Dépenses imprévues

0

0

78

Reprises sur provisions

0

30 000 000

TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES

2 357 113

6 867 612

TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS

13 431 770

38 228 697

89

Résultat de l'exercice

131 355 950

31 082 613

 

TOTAL CHARGES

2 971 645 761

2 809 640 379

TOTAL PRODUITS

2 971 645 761

2 809 640 379

1 y compris charges et produits sur ressources affectées

Le tableau de la page précédente donne une présentation synthétique de l'évolution du compte de résultat entre 1999 et 2000.

Globalement, le solde des charges et des produits extra-budgétaires s'élève à 53,6 millions de francs contre 30,9 millions de francs en 1999, soit une hausse de 73% grâce aux produits dégagés sur le placement de la dotation.

En tenant compte du résultat budgétaire (excédent de 77,7 millions de francs), le résultat comptable de l'exercice 2000 s'établit à 131,3 millions de francs au lieu de 31,1 millions de francs en 1999.

III - LE BILAN

Le bilan est la représentation des ressources dont dispose l'Assemblée et de l'emploi qu'elle en fait. Il se caractérise, à l'actif, par l'importance des immobilisations, essentiellement financières, et au passif, par la part prépondérante des réserves. Il ne comporte ni stocks ni dettes financières.

A - Les éléments de l'actif

Les immobilisations nettes qui constituent 85% de l'actif total sont passées de 2.562,6 millions de francs à 2.681,6 millions de francs entre le 31 décembre 1999 et le 31 décembre 2000, soit une progression de 4,6%.

Les immobilisations incorporelles et corporelles (1), sont encore en forte augmentation à 986,3 millions de francs contre 612,3 millions de francs en 1999 (soit une hausse de 61,05% qui succède à la hausse de 26,7% enregistrée en 1999).

On notera qu'au cours de l'exercice 2000, un immeuble a été acquis dont la valeur d'acquisition augmentée des frais accessoires, soit 72,3 millions de francs, a été portée au bilan.

(1) Du fait de l'absence d'inventaire lors de l'établissement du bilan d'ouverture en 1993, le bilan ne reflète qu'imparfaitement l'état du patrimoine mis à la disposition de l'Assemblée nationale : les immobilisations incorporelles et corporelles ne correspondent donc qu'aux dépenses d'investissement réalisées depuis le 1er janvier 1993.

BILAN DE L' ASSEMBLÉE NATIONALE

ACTIF

PASSIF

31/12/00

31/12/99

31/12/00

31/12/99

 

 

ACTIF IMMOBILISÉ

 

DOTATIONS ET RÉSERVES

 

20

Immobilisations incorporelles

2 467 228

2 629 188

10

Dotation initiale et réserves

719 846 747

783 696 731

21

Immobilisations corporelles

728 814 763

610 260 371

11

Report à nouveau

842 925 739

811 843 126

27

Immobilisations financières

1 943 060 745

1 942 487 417

 

dont

FCP

1 190 843 991

1 190 843 991

12

Résultat de l'exercice

131 355 950

31 082 613

Prêts

752 216 754

751 643 426

 

29

Autres immobilisations

7 274 511

7 274 511

13

Dotations d'investissement

1 154 881 832

1 045 402 237

 

 

TOTAL DES IMMOBILISATIONS

2 681 617 246

2 562 651 487

TOTAL DOTATIONS ET RÉSERVES

2 849 010 268

2 672 024 706

 

 

ACTIF CIRCULANT

 

DETTES

 

40

Fournisseurs

5 233 207

76 905

40

Fournisseurs

111 781 315

148 804 448

41

Créances et comptes rattachés

2 753 737

3 561 028

41

Créances et comptes rattachés

68 255

0

42

Personnel

2 033 285

4 394 394

42

Personnel

2 114 887

4 401 049

dont

Echéances de prêts

765 400

3 678 203

dont

Rémunérations

0

367 226

Avances et acomptes

186 833

300 143

Prêts consentis

1 709 655

3 518 420

Retenues à recouvrer

1 081 052

416 048

Echéances de prêts

351 079

490 277

 

Retenues à recouvrer

26 577

0

 

Retenues diverses

27 577

25 127

43

Sécurité sociale et autres organismes

533 539

1 182 684

43

Sécurité sociale et autres organismes

67 040 552

50 874 298

44

Etat et autres collectivités publiques

0

73 500 000

44

Etat et autres collectivités publiques

4 925 826

10 930 775

45

Liaison Caisses et Fonds

0

0

45

Liaisons Caisses et Fonds

110 496 850

93 901 678

46

Débiteurs divers

15 845 541

18 228 367

46

Créditeurs divers

4 865 890

4 958 335

47

Comptes d'attente et de transition

2 106 904

2 645 899

47

Comptes d'attente et de transition

5 022 922

1 967 378

 

 

50

Valeurs mobilières de placement

441 277 860

311 087 626

 

51

Etablissements bancaires et assimilés

1 242 242

1 945 207

51

Etablissements bancaires et assimilés

1 346 417

0

53

Caisse

3 120 377

5 603 639

 

54

Avances de missions et régies

903 246

1 988 517

 

57

Virements internes

6 000

1 127 876

57

Virements internes

0

130 962

 

 

TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT

475 055 938

425 342 142

TOTAL DES DETTES

307 662 915

315 968 923

 

 

TOTAL ACTIF

3 156 673 184

2 987 993 629

TOTAL PASSIF

3 156 673 184

2 987 993 629

Les amortissements pratiqués sur les immobilisations se sont élevés à 63,8 millions de francs contre 55,9 millions de francs en 1998, soit une hausse de 14,2%.

Les immobilisations financières (prêts et placements financiers de type obligataire) s'élèvent à 1.943 millions de francs au 31 décembre 2000, montant très proche de celui de 1999 (1.942,5 millions de francs).

L'actif circulant comprend d'une part les créances détenues par l'Assemblée sur les tiers externes ou internes, d'autre part les disponibilités.

Les créances s'élèvent à 30,5 millions de francs au 31 décembre 2000, contre 108 millions de francs au 31 décembre 1999. Cette différence s'explique par la disparition du bilan 2000 du montant de la dotation complémentaire de 73,5 millions de francs accordée en 1999 et qui figurait à l'actif du bilan 1999.

Les disponibilités sont constituées des valeurs mobilières de placement provenant de la dotation de l'année en cours. Au 31 décembre 2000, elles s'élevaient à 441,3 millions de francs contre 321,7 millions de francs au 31 décembre 1999, soit une augmentation de 37,2%.

Cette progression significative, surtout après le recul observé en 1999, s'explique par l'importance de l'excédent comptable, et le versement en janvier 2000 de la dotation complémentaire accordée au titre de l'exercice 1999.

B - Les éléments du passif

Le total des dotations et réserves s'élève à 2.849 millions de francs, en progression de 6,6% par rapport à 1999. Cette évolution globale résulte des variations suivantes :

- la diminution de la dotation initiale et des réserves de 63 millions de francs, contrepartie de l'amortissement évoqué plus haut (63,8 millions de francs), diminuée de la valeur des amortissements pratiqués sur les actifs corporels cédés au cours de l'exercice (0,8 million de francs) ;

- l'inscription du résultat très positif de l'exercice courant (131,3 millions de francs) ;

- l'augmentation des dotations d'investissement de 10,8 millions de francs, contrepartie des dépenses d'investissement réalisées en 2000, figurant à l'actif (109,5 millions de francs), déduction faite de la valeur des actifs corporels cédés au cours de l'exercice (1,5 million de francs).

Par ailleurs, contrairement à 1999, aucun prélèvement sur le report à nouveau « solde créditeur » n'a été nécessaire et la totalité du résultat comptable de l'exercice 1999 (31 millions de francs) a été incorporée au report à nouveau.

L'essentiel des dettes figurant au bilan concerne les fournisseurs de l'Assemblée nationale ainsi que les organismes sociaux et l'Etat.

Le montant des dettes à l'égard des fournisseurs est en baisse (111,8 millions de francs contre 148,8 millions de francs en 1999) malgré le raccourcissement de la période complémentaire dont l'échéance a été fixée au 28 février et non plus au 15 mars par le nouveau règlement budgétaire, comptable et financier de l'Assemblée nationale, entré en vigueur le 1er janvier 2001.

Les dettes sociales et fiscales (71,9 millions de francs) s'expliquent par le décalage d'au moins un mois entre la constatation des dettes et leur paiement effectif.

Les comptes de liaison avec les Caisses de pensions et de retraites et le Fonds de sécurité sociale sont globalement créditeurs pour un montant de 110,5 millions de francs (93,9 millions de francs en 1999).

IV - LES COMPTABILITÉS ANNEXES

La Caisse de pensions des anciens députés, la Caisse de retraites du personnel de l'Assemblée nationale, les deux Fonds de sécurité sociale des députés et du personnel, ainsi que le Fonds de garantie de ressources des anciens députés constituent autant de comptabilités annexes.

Cependant, en application du principe de l'unité de caisse, la totalité des paiements de celles-ci est effectuée par l'intermédiaire de la Trésorerie de l'Assemblée nationale. Dès lors, les comptabilités annexes sont reliées à la comptabilité de l'Assemblée par des comptes de liaison dont - on l'a vu - les éventuels soldes apparaissent au bilan de l'Assemblée.

Les ressources de ces comptabilités annexes sont constituées par les cotisations obligatoires de leurs ressortissants et par des contributions de l'Assemblée nationale s'analysant comme des cotisations patronales. En outre, les Caisses de pensions et de retraites bénéficient d'une subvention d'équilibre de l'Assemblée dont le montant est calculé à la stricte hauteur des besoins.

Enfin, l'Exposition permanente de Versailles a été également érigée en comptabilité annexe afin de permettre un meilleur suivi comptable. Son compte de résultat est équilibré par une subvention de l'Assemblée nationale figurant au budget de celle-ci parmi les dépenses de communication.

Les tableaux des pages suivantes présentent les principales données des comptes de résultat et des bilans de ces six comptabilités annexes.

COMPTE DE RÉSULTAT DE LA CAISSE DE PENSIONS DES ANCIENS DÉPUTÉS

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

CHARGES

PRODUITS

   

2000

1999

   

2000

1999

               

62

CHARGES EXTERNES

   

73

COTISATIONS

   

622

Honoraires

0

0

731

Cotisations obligatoires

45 462 104

45 629 030

       

732

Rachats de cotisations

0

0

               

64

PRESTATIONS

   

74

CONTRIBUTIONS

   

6411

Prestations vieillesse/principal

334 117 296

336 271 843

741

Contributions de l'A.N.

90 924 208

91 258 061

6412

Prestations vieillesse/majoration enfant

20 313 789

20 613 943

742

Subvention de l'A.N.

221 758 062

223 604 457

642

Pension orphelin/allocation d'études

3 516 823

3 393 232

       

643

Allocation temporaire/rente invalidité

108 757

107 685

       

644

Prestations familiales

87 708

68 579

       

645

Allocations spécifiques

0

0

       
               

65

AUTRES CHARGES COURANTES

   

75

AUTRES PRODUITS COURANTS

   

653

Remboursements de cotisations

0

36 268

751

Prestations à charge de tiers

0

0

658

Charges diverses de gestion courante

0

0

758

Produits divers de gestion courante

0

0

               

66

CHARGES FINANCIÈRES

0

0

76

PRODUITS FINANCIERS

0

0

               

67

CHARGES EXCEPTIONNELLES

0

0

77

PRODUITS EXCEPTIONNELS

0

0

               

TOTAL CHARGES

358 144 373

360 491 548

TOTAL PRODUITS

358 144 373

360 491 548

COMPTE DE RÉSULTAT DE LA CAISSE DE RETRAITES DU PERSONNEL

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

CHARGES

PRODUITS

   

2000

1999

   

2000

1999

               

62

CHARGES EXTERNES

   

73

COTISATIONS

   

622

Honoraires

0

0

731

Cotisations obligatoires

25 769 146

25 057 052

       

732

Rachats de cotisations

819 796

811 413

               

64

PRESTATIONS

   

74

CONTRIBUTIONS

   

6411

Prestations vieillesse/principal

171 008 518

167 211 881

741

Contributions de l'A.N.

52 377 129

50 967 355

6412

Prestations vieillesse/majoration enfant

4 470 385

4 392 198

742

Subvention de l'A.N.

98 394 020

96 679 272

642

Pension orphelin/allocation d'études

1 119 268

1 159 861

       

643

Allocation temporaire/rente invalidité

553 816

439 209

       

644

Prestations familiales

208 103

274 821

       

645

Allocations spécifiques

0

0

       
               

65

AUTRES CHARGES COURANTES

   

75

AUTRES PRODUITS COURANTS

   

653

Remboursements de cotisations

0

12 374

751

Prestations à charge de tiers

0

0

658

Charges diverses de gestion courante

0

24 748

758

Produits divers de gestion courante

0

0

               

66

CHARGES FINANCIÈRES

0

0

76

PRODUITS FINANCIERS

0

0

               

67

CHARGES EXCEPTIONNELLES

0

0

77

PRODUITS EXCEPTIONNELS

0

0

               

TOTAL CHARGES

177 360 091

173 515 092

TOTAL PRODUITS

177 360 091

173 515 092

BILAN ET COMPTE DE RÉSULTAT DU FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES DÉPUTÉS

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

ACTIF

PASSIF

 

31/12/00

31/12/99

 

31/12/00

31/12/99

ACTIF IMMOBILISÉ

27 Immobilisations financières

70 558 881

67 377 030

DOTATIONS ET RÉSERVES

10 Dotation initiale et réserves

11 Report à nouveau

95 779 147

18 591

93 779 612

18 591

     

12 Résultat de l'exercice

7 028 000

1 999 535

           

TOTAL DES IMMOBILISATIONS

70 558 881

67 377 030

TOTAL DOTATIONS ET RESERVES

102 825 739

95 797 738

ACTIF CIRCULANT

45 Liaison A.N.

51 Etablissements bancaires et assimilés

32 219 497

47 361

28 373 348

47 361

DETTES

45 Liaison A.N.

51 Etablissements bancaires et assimilés

0

0

0

0

TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT

32 266 858

28 420 708

TOTAL DES DETTES

0

0

TOTAL ACTIF

102 825 739

95 797 738

TOTAL PASSIF

102 825 739

95 797 738

CHARGES

PRODUITS

 

2000

1999

 

2000

1999

CHARGES D'EXPLOITATION

62 CHARGES EXTERNES

64 PRESTATIONS

65 AUTRES CHARGES COURANTES

66 CHARGES FINANCIÈRES

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

5 135

65 071 339

0

0

127 314

0

67 867 560

0

0

81 301

PRODUITS D'EXPLOITATION

73 COTISATIONS

74 CONTRIBUTIONS DE L'A.N.

75 AUTRES PRODUITS COURANTS

76 PRODUITS FINANCIERS

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

33 573 033

35 077 526

399 379

0

3 181 851

33 285 064

34 621 050

480 462

0

1 561 821

89 Résultat de l'exercice

7 028 000

1 999 535

     
           

TOTAL CHARGES

72 231 788

69 948 396

TOTAL PRODUITS

72 231 788

69 948 396

BILAN DU FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DU PERSONNEL

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

ACTIF

PASSIF

   

31/12/2000

31/12/1999

   

31/12/2000

31/12/1999

               
 

ACTIF IMMOBILISÉ

     

DOTATIONS ET RÉSERVES

   

27

Immobilisations financières

47 392 048

45 254 905

10

Dotation initiale et réserves

97 026 670

90 262 054

       

11

Report à nouveau

12 394

12 394

               
       

12

Résultat de l'exercice

11 449 638

6 764 616

               

TOTAL DES IMMOBILISATIONS

47 392 048

45 254 905

TOTAL DOTATIONS ET RÉSERVES

108 488 702

97 039 064

               
 

ACTIF CIRCULANT

     

DETTES

   
       

40

Fournisseurs

0

0

45

Liaison A.N.

61 010 235

51 704 737

45

Liaison A.N.

0

0

46

Débiteurs divers

0

0

46

Créditeurs divers

0

0

               

50

Valeurs mobilières de placement

0

0

       

51

Etablissements bancaires et assimilés

86 419

86 419

51

Etablissements bancaires et assimilés

0

0

               

TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT

61 096 654

51 791 155

 

TOTAL DES DETTES

0

0

               

TOTAL ACTIF

108 488 702

97 046 060

TOTAL PASSIF

108 488 702

97 039 064

CHARGES

PRODUITS

 

2000

1999

 

2000

1999

CHARGES D'EXPLOITATION

62 CHARGES EXTERNES

64 PRESTATIONS

65 AUTRES CHARGES COURANTES

66 CHARGES FINANCIÈRES

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

3 900

47 079 424

7 494 035

100 323

1 400

49 515 341

7 315 257

64 580

PRODUITS D'EXPLOITATION

73 COTISATIONS

74 CONTRIBUTIONS DE L'A.N.

75 AUTRES PRODUITS COURANTS

76 PRODUITS FINANCIERS

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

40 121 965

23 772 942

95 269

0

2 137 143

38 879 381

23 116 893

622 893

0

1 049 023

89 Résultat de l'exercice

11 449 638

6 764 616

     
           

TOTAL CHARGES

66 127 320

63 661 194

TOTAL PRODUITS

66 127 320

63 668 190

BILAN DU FONDS DE GARANTIE DE RESSOURCES DES ANCIENS DÉPUTÉS

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE)

ACTIF

PASSIF

   

31/12/2000

31/12/1999

   

31/12/2000

31/12/1999

               
 

ACTIF IMMOBILISÉ

     

DOTATIONS ET RÉSERVES

   

27

Immobilisations financières

0

0

10

Dotation initiale et réserves

13 830 590

10 868 202

       

11

Report à nouveau

0

0

               
       

12

Résultat de l'exercice

3 436 527

2 962 389

               

TOTAL DES IMMOBILISATIONS

0

0

TOTAL DOTATIONS ET RÉSERVES

17 267 117

13 830 590

               
 

ACTIF CIRCULANT

     

DETTES

   
       

40

Fournisseurs

0

0

45

Liaison A.N.

17 267 117

13 830 590

45

Liaison A.N.

0

0

46

Débiteurs divers

0

0

46

Créditeurs divers

0

0

               

50

Valeurs mobilières de placement

0

0

       

51

Etablissements bancaires et assimilés

0

0

51

Etablissements bancaires et assimilés

0

0

               

TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT

17 267 117

13 830 590

 

TOTAL DES DETTES

0

0

               

TOTAL ACTIF

17 267 117

13 830 590

TOTAL PASSIF

17 267 117

13 830 590

CHARGES

PRODUITS

 

2000

1999

 

2000

1999

CHARGES D'EXPLOITATION

62 CHARGES EXTERNES

64 PRESTATIONS

65 AUTRES CHARGES COURANTES

66 CHARGES FINANCIÈRES

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

0

0

0

0

0

0

446 419

0

0

0

PRODUITS D'EXPLOITATION

73 COTISATIONS

74 CONTRIBUTIONS

75 AUTRES PRODUITS COURANTS

76 PRODUITS FINANCIERS

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

1 145 188

2 291 039

0

0

0

1 136 282

2 272 525

0

0

0

89 Résultat de l'exercice

3 436 527

2 962 389

     
           

TOTAL CHARGES

3 436 527

3 408 807

TOTAL PRODUITS

3 436 527

3 408 807

COMPTE DE RÉSULTAT DE L'EXPOSITION PERMANENTE DE VERSAILLES

CHARGES

PRODUITS

 

2000

1999

 

2000

1999

CHARGES D'EXPLOITATION

60 ACHATS DE MARCHANDISES

61 SERVICES EXTÉRIEURS

62 AUTRES SERVICES EXTÉRIEURS

64 CHARGES DE PERSONNEL

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

324 733

703 106

2 316 995

8 469 975

0

248 378

500 770

2 235 762

8 292 607

0

PRODUITS D'EXPLOITATION

70 PERSONNEL MIS À DISPOSITION

71 PRODUITS COURANTS

72 SUBVENTIONS DE L'A.N.

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

3 857 725

275 681

7 681 401

0

3 849 012

532 353

6 823 510

72 641

TOTAL CHARGES

11 814 807

11 277 516

TOTAL PRODUITS

11 814 807

11 277 516

V - LES REPRÉSENTANTS AU PARLEMENT EUROPÉEN

Conformément aux dispositions de l'article 4 de la loi n°79-563 du 6 juillet 1979, les crédits nécessaires au paiement de l'indemnité des représentants de la France au Parlement européen, qui ne sont ni députés ni sénateurs, sont fixés, gérés et contrôlés dans les mêmes conditions que les dépenses du Parlement. Cependant, ils ne sont pas inscrits au budget des Charges communes mais à celui du ministère des Affaires étrangères (chapitre 37-93) et ne sont pas inclus dans le budget de chacune des assemblées. Les crédits ouverts par les lois de finances sont partagés entre les deux Assemblées.

Aux termes de la loi susvisée, les députés européens sont affiliés, pour l'assurance vieillesse, au régime général et au régime complémentaire de l'IRCANTEC. Pour l'assurance maladie et les prestations familiales, ils ont le choix entre le régime de l'Assemblée nationale et celui du Sénat.

Les crédits relatifs aux députés européens permettent d'assurer le versement de l'indemnité parlementaire (identique en brut à celle perçue par un député), les cotisations patronales au régime général et à l'IRCANTEC ainsi que les contributions au fonds de sécurité sociale des députés.

Alors que l'Assemblée nationale avait reçu un crédit de 33,48 millions de francs pour l'exercice 2000, les dépenses se sont élevées à 43,3 millions de francs.

Cette forte augmentation traduit en année pleine la modification du nombre de parlementaires européens pris en charge par l'Assemblée nationale à la suite des élections de juin 1999 (sur 87 députés européens, 70 sont désormais gérés par l'Assemblée, contre 52 en moyenne avant le renouvellement).

Le solde négatif a été comblé par un versement du Sénat à due concurrence.

EXAMEN EN COMMISSION

Au cours de sa réunion du mercredi 7 novembre 2001, la Commission a procédé à l'audition de MM. Serge Janquin et Henri Cuq, Questeurs, qui ont répondu aux questions de MM. Robert Pandraud, Charles de Courson, Jacky Darne, Arthur Dehaine, Jean-Louis Dumond, Jean-Yves Gateaud et de Monsieur Didier Mathus, Président.

Après le départ de MM. les Questeurs, la Commission a, sur proposition de son Président, adopté deux arrêtés donnant quitus à MM. les Questeurs et décharge au Trésorier de leur gestion pour l'exercice 2000 :

- le premier portant règlement des comptes de l'Assemblée nationale ainsi que des Caisses de pensions et de retraites, des Fonds de sécurité sociale, du Fonds de garantie de ressources des anciens députés et de l'Exposition permanente de Versailles,

- le second portant règlement des comptes des représentants au Parlement européen.

M. Didier Mathus, Président, a ensuite présenté les grandes lignes du présent rapport et fait part du contenu de l'annexe consacrée aux dépenses de personnel en 2000.

Puis, la Commission a approuvé le présent rapport et autorisé sa publication.

A N N E X E

LES DÉPENSES DE PERSONNEL EN 2000

Les dépenses de personnel sont celles réalisées à partir des crédits inscrits au titre 64 du budget pour faire face aux charges de personnel. Elles recouvrent les dépenses liées à la gestion des personnels statutaires et contractuels de l'Assemblée nationale (traitements, salaires et indemnités diverses, recrutement, formation professionnelle), ainsi que les dépenses budgétaires à caractère social qui regroupent, pour l'essentiel, les dépenses exposées par l'Assemblée nationale au titre des contributions, subventions ou cotisations versées au Fonds de sécurité sociale et à la Caisse de retraite des personnels de l'Assemblée.

En 2000, les dépenses de personnel ont connu une progression globale de 3,3% pour atteindre 944,7 millions de francs contre 914,3 millions de francs en 1999.

Par rapport à une dotation initiale de 961,5 millions de francs, on constate toutefois un excédent de 16,8 millions de francs, alors que l'exercice 1999 avait été marqué par un dépassement de crédits de 46,2 millions de francs.

Le tableau ci-dessous retrace l'évolution des dépenses de personnel au cours des quatre derniers exercices. On note qu'après un accroissement important en 1998 (+10,9%) dû à une forte augmentation des indemnités pour « travaux supplémentaires » lors de la reprise des séances de nuit, après une période de suppression, elles se sont relativement stabilisées en 1999 et 2000.

Dépenses de Personnel de 1997 à 2000

(budget réalisé en millions de francs)

1997

1998

Variation1997/98

1999

Variation1998/99

2000

Variation1999/2000

822,412

912,522

+10,9%

914,310

+0,20%

944,728

+3,3%

Les dépenses de personnel représentent, au total, un tiers des dépenses de fonctionnement (33,8%) et 32,5% des dépenses totales de l'Assemblée nationale. Elles concernent non seulement les 1.427 personnels titulaires et contractuels rémunérés par l'Assemblée mais également 823 retraités, ainsi que leurs ayants-droits soit, au total, plus de 3.700 personnes.

Il est précisé que ces dépenses ne concernent pas les collaborateurs de droit privé des députés dont les crédits sont inscrits dans les charges parlementaires, au chapitre « frais de secrétariat ».

On rappellera par ailleurs qu'en application de l'article 8 alinéa 3 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, « les agents titulaires des services des assemblées parlementaires sont des fonctionnaires de l'Etat dont le statut et le régime de retraite sont déterminés par le Bureau de l'assemblée intéressée... ».

Il s'agit donc d'une administration autonome dont les fonctionnaires sont recrutés par concours spécifiques mais selon des modalités directement inspirées des règles de la Fonction publique.

Les personnels statutaires représentent l'essentiel des ressources humaines de l'Assemblée nationale avec, au 31 décembre 2000, 1.293 fonctionnaires pour 1.427 employés. Leurs traitements et indemnités représentent 71,30% de l'ensemble des dépenses de personnel.

Enfin, les personnels statutaires et contractuels de droit public de l'Assemblée nationale disposent d'un système autonome de protection sociale, en partie financé par des dotations budgétaires inscrites également au titre des charges de personnels.

On verra tout d'abord les dépenses de rémunération, puis les dépenses de protection sociale, et enfin, les autres dépenses de personnel qui regroupent les frais de recrutement et les dépenses de formation.

I - LES DÉPENSES DE RÉMUNÉRATION

Les dépenses de rémunération * se sont élevées à 717,8 millions de francs en 2000 contre 689,3 millions de francs en 1999, soit une hausse de 4,13%. Elles représentent 75,98% de l'ensemble des dépenses de personnel.

A - La rémunération des personnels statutaires

Avec une dépense de 673,8 millions de francs, le poste connaît une hausse globale de 4,13% par rapport à l'exercice 1999.

____________________________________________________________

* rémunérations des personnels statutaires et des personnels contractuels (y compris les indemnités de chômage mais non comprises les prestations familiales)

Les dépenses correspondant aux rémunérations et aux traitements de base qui avaient augmenté de 3,6% en 1998 et de 2,3% en 1999, connaissent une nouvelle progression de 2,9% à 316,9 millions de francs. Cette augmentation est en premier lieu due à l'augmentation annuelle du point d'indice de la Fonction publique de 0,9% entre 1999 et 2000.

La valeur des indices qui permettent de déterminer les traitements versés aux personnels de l'Assemblée est en effet calculée par référence à la valeur annuelle du point d'indice fixée par le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat.

Le solde de l'augmentation des dépenses se partage entre l'effet du glissement vieillesse technicité (GVT), des créations ou transformations d'emplois, de l'attribution, en juillet 1999, de points d'indices majorés supplémentaires en application d'une disposition générale appliquée aux fonctionnaires, d'une réforme de la carrière des agents comportant de nombreuses créations de grades et un sureffectif autorisé de 12 fonctionnaires de la catégorie des administrateurs et des administrateurs-adjoints pour faire face aux besoins des services, notamment de ceux du service des Commissions.

Les dépenses exposées au titre des indemnités de travaux supplémentaires et de législature sont tout à fait stables puisqu'elles n'augmentent que de 0,02% pour atteindre 270,8 millions de francs.

Ces indemnités rémunèrent les travaux supplémentaires de toutes sortes effectués par les fonctionnaires, qu'ils soient liés à la tenue de séances tardives ou à des contraintes spécifiques à tel ou tel service. Elles sont la contrepartie de l'obligation de disponibilité qui s'impose à tous les fonctionnaires parlementaires.

Le poste « autres indemnités » marque au contraire une forte augmentation de 29,2% avec une dépense de 78,3 millions de francs contre 60,6 millions de francs en 1999.

Il comprend diverses indemnités habituellement versées aux agents titulaires de la Fonction publique, notamment l'indemnité compensatrice de la C.S.G. Il comprend également l'indemnité compensatrice de la suppression de la déduction forfaitaire supplémentaire dont bénéficiaient les agents des assemblées parlementaires jusqu'à la publication de l'arrêté du Secrétaire d'Etat au Budget, daté du 15 mars 1999.

Cette suppression ayant entraîné pour les intéressés une baisse de pouvoir d'achat sensible, les Questeurs de l'Assemblée nationale et du Sénat, ont adopté le principe d'une indemnisation versée de façon individualisée aux personnels recrutés avant le 30 juin 1999, date de parution au journal officiel de l'arrêté de suppression de la déduction supplémentaire.

Cette mesure, à caractère viager, s'apparente à celle dont ont bénéficié les journalistes par disposition légale introduite dans la loi de finances rectificative pour 1998.

Le coût de la compensation, qui s'est élevé à 24,9 millions de francs en 2000 contre 12,3 millions de francs en 1999, explique en grande partie l'augmentation importante du poste « autres indemnités » : en 1999, les deux-tiers des bénéficiaires avaient mentionné, comme cela était juridiquement possible, la déduction de 20% (plafonnée à 30.000 francs) dans la déclaration de leurs revenus de 1998, diminuant ainsi dans de fortes proportions les dépenses de ce compte ; en revanche, la réforme a joué pleinement sur l'exercice 2000.

L'ensemble des rémunérations ainsi versées concerne les 1.293 personnels titulaires de l'Assemblée nationale qui se répartissent en différentes catégories parmi lesquelles 170 fonctionnaires de la catégorie des administrateurs, 109 administrateurs-adjoints, 181 secrétaires, 50 secrétaires administratifs et 588 agents et gardiens-surveillants. Par ailleurs, dans les services spéciaux, on compte notamment 48 ouvriers professionnels employés au service des bâtiments, 55 employés des restaurants et 58 fonctionnaires chargés de l'établissement des comptes rendus intégral et analytique des séances.

Années

1960

1970

1980

1990

2000

Nombre total de fonctionnaires

627

740

978

1.222

1.293

Administrateurs

93

104

134

152

170

Administrateurs-adjoints

________________________________

Secrétaires administratifs

61

67

60

80

109

_______

_______

_______

39

42

50

Secrétaires

82

120

163

173

181

Agents et gardiens surveillants

347

382

507

591

588

Autres : services techniques (Bâtiments, Restaurants) et services des comptes rendus

44

67

75

184 *

195

* Intégration des employés des restaurants et des ouvriers du Service des Bâtiments.

L'accroissement et la diversification des activités de l'Assemblée nationale se sont traduits par une augmentation constante des effectifs depuis 1960 comme en témoigne le tableau ci-dessus.

Depuis quelques années, l'Assemblée nationale s'efforce pourtant de mettre en oeuvre une politique de ressources humaines pour contenir à la fois les effectifs et les rémunérations tout en optimisant le service rendu aux députés.

Fin 1999, un audit a été lancé, sur appel d'offres, pour mener une étude approfondie sur les fonctions attendues des agents et présenter des propositions d'organisation. Un autre audit a été engagé sur l'informatique à l'Assemblée nationale.

La volonté d'analyser au plus près les tâches pour mettre en regard la meilleure organisation possible et les compétences nécessaires suit donc une démarche progressive, secteur par secteur, justifiée par la diversité des métiers au sein de l'Assemblée.

B - La rémunération des personnels contractuels

Les dépenses de rémunération des personnels contractuels de l'Assemblée nationale se sont élevées à 44 millions de francs en 2000, contre 42,3 millions de francs en 1999, soit une augmentation de 4,1%.

Les personnels contractuels de l'Assemblée nationale, au nombre de 134 au 13 décembre 2000, constituent un ensemble très diversifié tant par les fonctions et qualifications des intéressés, les personnes auxquelles ils peuvent être attachés, la durée des contrats ou le montant des rémunérations. Certains ont une fonction liée à une personnalité politique (membres du Cabinet du Président, assistants des Présidents de Commission, collaborateurs des Questeurs - 51 sur 134 à la fin 2000). D'autres sont recrutés pour une mission particulière (documentation, systèmes d'information), un emploi technique (service des Bâtiments) ou pour faire face au sous-effectif d'une catégorie dans l'attente des résultats d'un concours ou bien encore à une surcharge temporaire (secrétariat d'une commission d'enquête, par exemple).

L'administration de l'Assemblée procède actuellement à une réflexion sur les emplois contractuels au regard de l'évolution des besoins des services dans certains domaines. Convient-il, pour certains emplois spécialisés, de recruter des fonctionnaires ou bien faut-il plutôt engager des contractuels pour une période déterminée et une mission précise ?

L'augmentation des dépenses enregistrée en 2000 s'explique principalement par le fait que les personnels recrutés pour le lancement de la Chaîne parlementaire LCP-AN ont été employés et rémunérés comme contractuels jusqu'à la création proprement dite de la chaîne en avril 2000. Depuis, les intéressés sont payés sur les crédits de la chaîne.

La décision du Bureau, prise en novembre 1998, d'augmenter de un à deux le nombre d'assistants par Président de Commission a également contribué à l'augmentation des dépenses, les personnels concernés ayant été recrutés de manière progressive.

II - LES DÉPENSES DE PROTECTION SOCIALE

L'ensemble des dépenses de protection sociale, financées par le budget de l'Assemblée nationale, représente une dépense globale de 222,6 millions de francs, soit 23,6% de l'ensemble des dépenses de personnel.

Elles regroupent, à titre principal, les dépenses exposées par l'Assemblée nationale au titre de la contribution au Fonds de sécurité du personnel et de la subvention à la Caisse de retraites des personnels titulaires.

Avant d'évoquer l'évolution de ces charges au cours de l'exercice 2000, il paraît utile de rappeler les caractéristiques principales des régimes de protection sociale régissant les fonctionnaires de l'Assemblée nationale.

Les textes fondateurs des régimes autonomes de protection sociale de l'Assemblée nationale sont très anciens (arrêtés de 1807 et 1811 créant la Caisse de retraite des employés du Corps législatif et arrêté du Bureau de l'Assemblée de 1947 créant le Fonds de sécurité sociale de l'Assemblée nationale). Ces régimes ont été confirmés par l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires qui donne compétence au Bureau de l'Assemblée pour fixer le statut et le régime de retraite des personnels.

C'est ainsi que le Règlement commun de la Caisse des retraites et du Fonds de sécurité sociale résulte d'un arrêté du Bureau du 8 juin 1966, modifié à plusieurs reprises, et notamment par un arrêté du 31 mars 1999 qui a introduit, au sein même du Fonds de sécurité sociale, une assurance de base dispensant des prestations identiques à celles du régime général et une assurance complémentaire facultative, se substituant pour partie à la mutuelle du personnel, pour la prise en charge du ticket modérateur et de certains dépassements de tarifs.

La liquidation de l'ensemble des prestations est effectuée par les services de l'Assemblée, elle-même, sous l'autorité des Questeurs, de même que la gestion des prélèvements correspondants à ces prestations -CSG et cotisations-.

En novembre 1999, les Questeurs ont décidé de confier à une société extérieure le soin de réformer le système de gestion informatique des prestations du Fonds de sécurité sociale, notamment pour l'adapter aux spécificités techniques du réseau national SESAM-VITALE. L'achèvement de ces travaux est prévu pour la fin 2001.

A - Les dépenses de sécurité sociale et de prévoyance

D'un montant total de 183,2 millions de francs contre 179,1 en 1999 (soit une hausse de 2,28%), elles regroupent, pour l'essentiel, les dépenses exposées par l'Assemblée nationale au titre :

- de la contribution et de la subvention à la Caisse de retraite du personnel qui ont augmenté à un rythme semblable à celui observé en 1999 (+2,1%) avec un montant de 150,8 millions de francs.

La contribution à la Caisse de retraite est égale au double des cotisations et la subvention est destinée à équilibrer le compte de résultat de la Caisse.

Les cotisations obligatoires et les rachats versés par les fonctionnaires, ainsi que la contribution budgétaire de 52,4 millions de francs ont permis de financer les retraites à hauteur de 44,5% (79 millions de francs pour un montant de retraites de 177,4 millions de francs). En conséquence, la subvention d'équilibre s'est élevée à 98,4 millions de francs en 2000.

- de la contribution au Fonds de sécurité sociale du personnel (23,7 millions de francs en 2000 contre 23,11 millions de francs en 1999, soit une augmentation de 2,7%).

Il convient de préciser que cette contribution, qui correspond aux cotisations « patronales » est assise sur les traitements de base des actifs, au taux de 9,7%, comme dans l'ensemble de la Fonction publique. Par ailleurs, les contributions au compte des retraités, et au compte action sanitaire et sociale des actifs ont été supprimées en juillet 1998 en raison des excédents du Fonds de sécurité sociale. Elles représentaient environ 9 millions de francs d'où une baisse importante de la contribution en 1998 et une stabilisation de celle-ci depuis.

Les autres dépenses de sécurité sociale et de prévoyance (8,7 millions de francs) concernent les cotisations versées à l'URSSAF et aux caisses de retraites complémentaires au profit des personnels contractuels. Leur rythme de progression diminue nettement par rapport à celui constaté en 1999. Il est en effet de +3,2% pour les premières (contre +32,3% en 1999) et de +6,7% pour les secondes (contre +28,6% en 1999). Ce ralentissement est la conséquence de la diminution de l'effectif des personnels contractuels à partir du deuxième trimestre de l'année 2000.

B - Les autres dépenses à caractère social

D'un montant de 39,4 millions de francs, les autres dépenses à caractère social regroupent les dépenses liées au versement des prestations familiales et au financement d'un ensemble d'actions sociales très diverses.

Les prestations familiales versées aux personnels statutaires et contractuels représentent une dépense de 13,8 millions de francs, en légère diminution par rapport à 1999 (14,1 millions de francs).

Les autres dépenses, 25,6 millions de francs marquent une baisse globale de 6,2% par rapport à 1999 (27,3 millions de francs).

Le plus gros poste de dépense (16,6 millions de francs) concerne les arrérages de pension des retraités de l'Union française. Les autres postes regroupent notamment les dépenses suivantes :

- la subvention versée à l'Association de gestion des restaurants de l'Assemblée nationale (AGRAN) : la dépense liée à cette subvention, en forte diminution en 1999 grâce aux nouvelles orientations de gestion définie à la fin de l'année 1998, connaît une nouvelle baisse (1,9 millions de francs contre 2,1 millions de francs en 1999 et 6,8 millions de francs en 1998) ;

- les bons-repas et les collations pour lesquels la dépense est globalement en légère diminution (2,9 millions de francs contre 3,1 millions de francs en 1999) ;

- les indemnités-repas des gardes républicaines pour lesquelles la dépense est également en baisse (0,8 million de francs contre 0,9 million de francs en 1999) grâce à une réforme du système du versement de ces indemnités ;

- la subvention à la Mutuelle du personnel qui est stable à 1,1 million de francs ;

- les dépenses d'action sociale qui marquent une hausse de 15,2% pour atteindre 0,9 million de francs, résultant des mesures de renforcement de la sécurité prises lors de l'organisation de l'arbre de Noël en décembre 2000 ;

- les versements effectués au titre du capital ou des allocations décès, en forte baisse (0,5 million de francs en 2000 contre 1,5 million de francs en 1999).

III - LES AUTRES DÉPENSES

En légère diminution par rapport à l'exercice 1999 (-1,17%) avec une dépense de 4,3 millions de francs en 2000 contre 4,4 millions de francs en 1999, elles regroupent essentiellement les frais de recrutement et les dépenses de formation professionnelle.

A - Les frais de recrutement

L'évolution des dépenses relatives aux frais de recrutement varie sensiblement d'une année sur l'autre en fonction du nombre et de la nature des concours (niveau de recrutement, complexité des épreuves, nombre de candidats). Après avoir doublé en 1999 pour atteindre 1,4 million de francs, ces dépenses retrouvent un niveau légèrement supérieur à celui de 1998 (0,9 million de francs contre 0,7 million de francs).

Les dépenses 2000 ont permis de financer l'organisation de 12 concours qui se sont déroulés pour tout ou partie sur l'exercice 2000 et qui ont permis la sélection de 69 candidats (33 sur listes principales et 36 sur listes complémentaires).

A titre d'exemple, les frais d'organisation du concours d'agent qui s'est achevé en 2000 se sont élevés à 190.713 francs (10.038 francs par candidat reçu : 19), ceux du concours d'administrateur-adjoint à 167.190 francs (55.730 francs par candidat reçu : 3).

Ces concours de recrutement participent à la mise en _uvre d'une politique de ressources humaines par la recherche d'une meilleure adaptation des modalités de recrutement aux postes à pourvoir. Ainsi, les candidats doivent-ils, pour tous les concours, fournir au jury un dossier scolaire et professionnel qui, dans certains cas, fait l'objet d'une notation spécifique, tandis que la présence de psychologues ou de conseillers en recrutement, parmi les membres des jurys, a permis de sortir d'une logique purement limitée à l'appréciation des performances scolaires des candidats.

B - Les dépenses de formation professionnelle

Les actions de formation professionnelle sont gérées, à titre principal, par le service du Personnel et, depuis 1993, par le service des Systèmes d'information pour les formations bureautiques et d'initiation à l'internet organisées dans les locaux de l'Assemblée. Elles sont destinées aux fonctionnaires de l'Assemblée nationale et aux personnels contractuels.

Au total, les dépenses ont progressé de 16,3% en 2000 pour atteindre 3,48 millions de francs contre 2,99 millions de francs en 1999 sur des dotations initiales identiques de 4,91 millions de francs.

L'augmentation des dépenses de formation est liée principalement à la mise en place des axes prioritaires du plan de formation 2000 :

- l'intensification des formations informatiques qui recouvrent d'une part les stages permettant aux informaticiens de s'adapter aux nouvelles technologies et d'autre part les formations bureautiques (total des dépenses pour les deux services gestionnaires : 1,2 million de francs, soit plus du tiers des dépenses de formation) ;

- le développement des formations à la sécurité (sécurité automobile, secourisme, sécurité incendie et sécurité sur les chantiers) pour une dépense totale de 0,85 million de francs.

Les autres secteurs de formation concernent les formations linguistiques, les stages techniques extrêmement divers organisés pour l'adaptation des personnels à leur poste, les préparations aux concours internes, les stages de « communication » et les stages extérieurs (stages à l'étranger notamment). Au total, et malgré une certaine difficulté d'organisation liée aux fortes contraintes de service, les dépenses de formation ont permis de financer 1.582 stages, représentant 2.435 journées de formation (sans compter les cours de langues extensifs et les cycles de préparation aux concours).

Les actions de formation contribuent à la mise en _uvre d'une politique des ressources humaines notamment par un effort de systématisation des plans de formations par service et par l'organisation de stages correspondants aux réformes de fonctionnement de l'Assemblée C'est ainsi que la réforme du service des agents a été assortie d'un volet « formation » adapté aux missions des nouvelles unités fonctionnelles. De même, des formations au management sont systématiquement proposées, depuis 2000, notamment aux personnels accédant à des fonctions d'encadrement.

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Conclusion

Cette description des dépenses de personnel permet d'alimenter la réflexion que les Questeurs de l'Assemblée nationale ont engagée pour les années qui viennent.

Elle est centrale pour que le Parlement soit en capacité de se rénover. Si l'on veut une Assemblée nationale qui joue mieux son rôle de contrôle de l'exécutif, il faut qu'elle puisse nettement renforcer ses ressources en matière grise et ses capacités d'expertise.

Cela suppose tout à la fois un redéploiement des dépenses de personnel en ce sens et l'organisation d'une mobilité externe plus efficace pour nos administrateurs et administrateurs-adjoints.

L'Assemblée nationale dans ce domaine devra donc, à l'avenir, rompre avec certaines pratiques et se concentrer sur ces priorités.


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